"Le peuple comorien ne croit plus en Azali. D'ailleurs, il ne l'a jamais cru et ne le croira jamais". Après plus d'une décennie au pouvoir, ce n'est q
COMMUNIQUE DE Maitre SAÏD LARIFOU Sur la mise en place de la SOGAK par le régime du Colonel Azali Assoumani
LES DISCOURS NE SONT PAS ETERNELS
Pendant que le Colonel Azali Assoumani tente désespérément de se racheter une légitimité par des annonces creuses, ses enfants, ses proches et ses collaborateurs continuent, en toute impunité, à piller les ressources publiques de notre pays et détournent les aides internationales.
- Des milliards détournés aux impôts sans le moindre contrôle ;
- Les fonds alloués par le Fonds Monétaire International à la lutte contre le COVID-19 dilapidés au détriment des malades et des plus vulnérables ;
- Des milliards détournés des budgets alloués à l'achat de groupes électrogènes, alors que les Comoriens vivent toujours dans l'obscurité ;
- Des passeports comoriens vendus illégalement pendant plus d'une décennie, entachant notre souveraineté ;
- Détournement des fonds issus des accords de pêche ;
- Détournement des fonds versés aux Comores dans le cadre de l'enregistrement des bateaux sous pavillon Comorien ;
Après plus d'une décennie au pouvoir, ce n'est que maintenant qu'Azali semble, par démagogie et sans conviction, découvrir les ravages de sa propre politique, fondée sur l'anarchie, le mépris de l'Etat de Droit, des lois, la soumission de la justice et la destruction méthodique des institutions constitutionnelles et du socle des valeurs fondamentales de la société comorienne.
Ne l'oublions pas : c'est lui qui a dissous la Commission nationale de lutte contre la corruption, bafouant, sous forme de rébellion, une décision du Conseil constitutionnel qui exigeait la restauration de cette institution constitutionnelle et réduisant volontairement, à néant, un des rares remparts contre la prédation de l'État.
Je le dis avec gravité : aucune initiative économique, aussi ambitieuse soit-elle, ne peut prospérer dans un environnement politique aussi répressif, où ni la sécurité des investisseurs, ni l'indépendance de la justice ne sont garanties.
Sous le régime d'Azali, la corruption est devenue un sport national, pratiqué avec zèle par un capitaine corrompu en chef, secondé par sa famille et son équipe. Leur enrichissement injustifié, documenté par la presse internationale, fait déjà l'objet de plusieurs enquêtes et des rapports établis par des institutions indépendantes.
Le peuple comorien ne croit plus en Azali. D'ailleurs, Il ne l'a jamais cru et ne le croira jamais.
Il est trop tard pour jouer la carte de la bonne gouvernance, après avoir piétiné l'État de droit, brisé la confiance du peuple et incite aux assassinats de ses opposants
Azali Assoumani semble oublier tout ce qu'il a fait subir au peuple comorien : la torture, l'humiliation, l'arbitraire et les assassinats politiques commis sous sa responsabilité personnelle.
Mais le peuple, lui, ne l'oubliera jamais. Justice sera rendue au peuple comorien et à toutes les victimes du régime autoritaire et dictatorial du Colonel Azali Assoumani.
Afrique, le 14 Mai 2025
Me Saïd LARIFOU,
Président du RIDJA-PACTEF
Ancien Candidat à l'élection Présidentielle aux Comores
CONTACT : Boulevard de la Chine, Quartier Mangani, Moroni
Union des Comores
Téléphone + whatsapp: 2693343838/+33605993004 / e-mail: larifou@gmail.com
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