KIKI à la prière pour Sambi : un geste fort. Certains l’ont applaudi, d’autres l’ont rappelé à ses responsabilités. Mais soyons justes : il n’a pas fu
KIKI à la prière pour Sambi : un geste fort
Hier, 18 mai, jour marquant 7 ans d’injustice contre l’ancien président Sambi, son parti JUWA a organisé une prière. À la surprise générale, Mohamed Daoud alias KIKI, ex-ministre de l’Intérieur, s’est présenté.
Certains l’ont applaudi, d’autres l’ont rappelé à ses responsabilités. Mais soyons justes : il n’a pas fui. Il a écouté. Il a prié. Il a tendu la main.
Ce n’est pas lui qui a signé l’ordre de détention. Ce n’est pas lui qui a nommé le secrétaire général. C’est le dictateur Azali. Et tout le monde le sait. Le secrétaire général SAÎD ABOUDOU est nommé par un décret présidentiel et non un arrêté ministériel.
Le courage, c’est aussi de revenir. De reconnaître. D’assumer. Hier, KIKI n’était pas ministre. Il était frère, musulman, comorien. Ce geste ne lave pas le passé, mais il ouvre une voie : celle du pardon, de l’humain, et peut-être un jour... de la justice.
J'ai dit.
Opposant à la dictature d’Azali — Artisan de l’unité des enfants comoriens
Pr. BASHRAHIL
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