Bachar aurait-il été enlevé ou extradé ? Et d'autre part, la justice Tanzanienne ne prendrait pas le risque de délivrer un opposant à un régime meurtr
Bachar aurait-il été enlevé ou extradé ?
La procédure d'extradition est très longue et les autorités de fait comoriennes ne pouvaient attendre la fin d'une procédure qu'ils savaient perdues à l'avance. Car d'une part, en l'absence d'accord entre les deux pays la demande d'extradition serait considérée nulle et non avenue auprès des autorités tanzaniennes.
Et d'autre part, la justice Tanzanienne ne prendrait pas le risque de délivrer un opposant à un régime meurtrier qui a emprisonné irrégulièrement et tué beaucoup d'opposants politiques. Et sans oublier que la Tanzanie a essayé de jouer la médiation pour demander la libération de Sambi sans succès. Ce qui aurait tendu les relations entre les deux pays.
Bachar ne pouvait donc être extradé pour toutes ces raisons évoquées plus haut.
Alors qu'est-ce qui s'est réellement passé ?
La seule et unique voie possible : il aurait été séquestré et enlevé en échange d'une somme importante d'argent. L'argent du contribuable comorien sert à payer des ratios pour délivrer des opposants résidents dans les pays corrompus, hier ce fut Bobocha et aujourd'hui c'est le tour de Bachar. Bachar aurait été transporté dans l'avion par une voie mafieuse et non en accord avec les autorités Tanzaniennes.
Que faire ?
Les avocats de Bachar doivent déposer une plainte contre les autorités Tanzaniennes auprès des services des nations unies qui sont chargées de protéger les réfugiés politiques contre les représailles de leurs pays d'origine.
L'Etat Tanzanien a l'obligation de protéger les opposants qui sont menacés de mort dans leur pays d'origine. Et celle fois-ci il a manqué à son devoir.
AMS (Paris )
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