« Nul ne peut empêcher le soleil de briller ». Au contraire, le CRC, qui a uniquement usé de tactiques frauduleuses pour maintenir son régime semble d
« Nul ne peut empêcher le soleil de briller »
L'inauguration de la centrale solaire de Washili s'est révélée être un événement insignifiant, surtout en raison de la haine palpable qui a émané du discours inaugural d'Azali Asoumani.
En affirmant avoir "éteint le soleil", en référence au parti Juwa dirigé par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le président dictateur a mis en lumière l'intensité du climat politique et l'hostilité envers l'ancien président dans le pays.
En se vantant de la pérennité de son pouvoir tout en affirmant qu’il n’y avait pas de renaissance pour son prédécesseur, il signale clairement son souhait de voir disparaître le parti qui l’a soutenu en 2016, alors que ce dernier est aujourd'hui le plus populaire du pays. Au contraire, le CRC, qui a uniquement usé de tactiques frauduleuses pour maintenir son régime semble déterminé à plonger le pays dans l’obscurité.
La condamnation à perpétuité de Sambi et les vœux ardents d'Azali, qui aspire à voir l’ancien président mourir en prison, révèlent une volonté de se vanter d'avoir écarté son rival sans avoir recours à une exécution directe, à l'image de celle du commandant Faussoil, froidement abattu sous les yeux de tous.
Sambi, qui autrefois s'était heurté au secrétaire général et à la majorité des cadres du parti Juwa, avait finalement décidé de soutenir le colonel, à la surprise générale. Azali Assoumani en clamant que son souhait le plus cher est d'enterrer l’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, semble oublier que la mort de ce dernier pourrait précipiter sa propre chute, bien avant même que l'ancien Raïs ne soit inhumé.
Mbouss Ismail Ali
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