Le piège des interviews douces. Les interviews douces représentent un piège pour les leaders politiques : ils ne peuvent éviter, au cours de leurs fré
Le piège des interviews douces
L'entourage d'un grand leader politique ne lui rend pas service en choisissant de lui organiser des interviews douces avec des journalistes complaisants.
Il ne faut surtout pas privilégier des journalistes qui évitent de poser les questions difficiles. D’ailleurs, à mon sens, c’est manquer de respect envers un leader que de ne pas le confronter à des questions pertinentes, sous prétexte de ne pas le gêner.
Le rôle des communicants d’un dirigeant est justement de le préparer à répondre à des questions délicates. C’est la seule manière de faire entendre son message de façon crédible. C’est aussi pour cela que les décideurs s’entourent de conseillers expérimentés, souvent très bien rémunérés.
Les interviews douces représentent un piège pour les leaders politiques : ils ne peuvent éviter, au cours de leurs fréquents déplacements à travers le monde, de devoir donner des interviews tendues menées par des professionnels sans complaisance. Il convient donc de les y préparer et non pas de les éviter.
Mais peut-être, comme le disait l’un de mes anciens stagiaires, devenu aujourd'hui éditorialiste à la mode, suis-je attaché à un journalisme d’hier, désormais considéré comme démodé.
AMj
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