L'horreur à Nice : Une famille comorienne décimée par un incendie. Le bilan est dramatique : sept personnes sont mortes, toutes habitantes du même app
Incendie dans un immeuble à Nice : sept victimes dont trois enfants et un ado, la piste criminelle privilégiée
L'horreur à Nice : un incendie dans un immeuble du quartier des Moulins a provoqué la mort de sept personnes, dont trois enfants et un adolescent, dans la nuit du mercredi 17 juillet au jeudi 18 juillet 2024. La piste criminelle est privilégiée.
Un terrible incendie terrible s'est produit à Nice, rue de la Santoline, dans la nuit de mercredi à jeudi : vers 2h30, les pompiers sont intervenus pour un violent feu d'appartement au 7e étage d’un immeuble du quartier populaire des Moulins, l’un des deux quartiers de reconquête républicaine de la capitale azuréenne.
Sept morts et un blessé grave
Le bilan est dramatique : sept personnes sont mortes, toutes habitantes du même appartement. La préfecture fait état de deux femmes, un homme, un adolescent et trois enfants. Six corps ont été retrouvées dans l'appartement et "un homme de 45 ans est décédé après s'être défenestré pour échapper aux flammes", indique Benoît Huber, chef de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. Selon le préfet Hugues Moutouh, l'appartement était occupé par "une famille manifestement d'origine comorienne". Au moment du sinistre "10 personnes (se trouvaient) à l'intérieur" a-t-il précisé.
Une personne a été transportée en urgence absolue à l'hôpital Pasteur 2 : il s'agit d'un homme de 23 ans, gravement blessé, qui a sauté de sa fenêtre du 2e étage. Trois autres personnes, légèrement intoxiquées par des fumées, ont été transportées en urgence relative au centre hospitalier de Lenval. Le bilan à ce stade n'est pas définitif, précise le maire de Nice sur France Bleu Azur. Dès leur arrivée, les 85 sapeurs-pompiers envoyés ont mis en place des moyens de lutte contre l’incendie et ont procédé aux nombreux sauvetages à l’aide de trois échelles aériennes. Quelque 31 personnes ont été mises en sécurité.
La piste criminelle privilégiée
"Au regard des premiers éléments", le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a "ouvert une enquête pour des faits d'incendie volontaire ayant entraîné la mort. (...) On part sur un incendie criminel", a insisté le magistrat.
"Tout semble démontrer qu'il y ait une origine criminelle" indique de son côté Christian Estrosi sur France Bleu Azur. La police judiciaire de Marseille est sur place. "De ce que nous avons pu analyser sur les images de vidéosurveillance, des personnes cagoulées auraient pu être aperçues dans le secteur" poursuit le maire de Nice.
Les enquêteurs se penchent sur l'hypothèse d'un départ de feu dans l'escalier de l'immeuble. "Malheureusement, le feu qui semble être parti de la cage d'escalier a généré ce qu'on appelle une accumulation de gaz chaud dans la partie supérieure de l'immeuble, explique le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. Et ensuite, c'est un phénomène d'embrasement généralisé selon les termes techniques des sapeurs-pompiers, qui a provoqué un incendie survenu dans l'étage supérieur de l’immeuble".
Par France Bleu Azur , France Bleu
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