La Palme d’Or de la Fraude. Beaucoup de Comoriens ont assisté physiquement ou ont visionné sur les réseaux sociaux les fraudes massives orchestrées pa
La Palme d’Or de la Fraude
Beaucoup de Comoriens ont assisté physiquement ou ont visionné sur les réseaux sociaux les fraudes massives orchestrées par le clan d’Azali aux élections présidentielles et des gouverneurs des îles. Aucune île, aucune région n’a été épargnée par les fraudes réalisées par les membres des bureaux de vote, tous affiliés à la CRC et à ses satellites sur fond d’intimidations et de violence de l’armée. Ces atteintes à la démocratie ont été planifiées et exécutées sous la supervision de personnalités politiques locales.
La concurrence fut terrible entre les exécuteurs des sales besognes de ce régime aux abois pour décrocher la Palme d’Or de la Fraude et gagner ou conforter ainsi sa place dans la cour du Roi Azali. 2 fraudeurs et 1 fraudeuse sont nominés dans ce concours.
Le Maire de Fomboni sur l’île de Mohéli, M.Mouhaymine Ben Abdallah doit se contenter de la Médaille de Bronze. Sa tentative de bourrer les urnes a tourné court. Les images des vaillants assesseurs des candidats de l’opposition qui l’ont démasqué et l’ont empêché de glisser de nombreux bulletins frauduleusement dans l’urne, sous les huées des électeurs, sont devenues virales.
La Médaille d’Argent est décernée à la directrice administrative et financière du département de l’Education nationale à Anjouan. Contrairement au Maire de Fomboni, cette dame a pu réaliser son forfait dans un bureau de vote à Ongodjou sur l’île d’Anjouan, sans doute en raison de la forte présence des militaires dans cette région de Nyoumakélé.
Roulement de tambour ! A tout Seigneur tout honneur. C’est le Secrétaire Général du Gouvernement, « Docteur » Daniel Ali Bandar qui a décroché la Palme d’Or de la Fraude en supervisant dans sa localité de Mkazi en Grande-Comore des fraudes dont l’ampleur dépasse les limites de l’imagination. Dans certains bureaux de ce fief de l’opposition, le nombre de voix attribué à Azali dépasse le nombre d’inscrits.
Les résultats fabriqués par les sbires du SGG diffusés sur les réseaux sociaux en ce qui concerne 6 des 9 bureaux de vote que compte la ville. Azali y totaliserait 1796 voix soit 90.75 % des suffrages « exprimés ». Selon cette tendance, la fraude accorderait à Azali plus de 2500 voix, soit plus de 90 % des suffrages « exprimés » dans une ville où il n’a pas osé faire campagne, dans une ville où il a failli se faire lyncher dans la Mosquée de Vendredi.
Hadji Anouar, Montélimar (France)
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