Dans son discours tenu au congrès du CRC dont il est le patron, il...Vidéo : Nour El Fath AZALI voudrait être investi en tant que candidat président.
Le conseiller et président de fait des Comores réclame son CDI auprès du père. Auprès avoir exercé le pouvoir pendant près de cinq ans, le fils du président estime que son statut de président stagiaire est arrivé à terme.
Dans son discours tenu au congrès du CRC dont il est le patron, il se dit prêt à prendre ses responsabilités, lesquelles, certainement, celles de président élu, Autrement dit, il voudrait être investi en tant que candidat-président.
Raison pour laquelle il a fait la promotion de sa biographie, de l'école primaire au supérieure. Il n'a toutefois pas dit ce qu'il a réalisé au cours de ses cinq ans de stage de président.
Mais cette ambition semble laisser son père perplexe, car il n'est pas convaincu que son fils soit en capacité et, d'ailleurs Azali a boudé la traditionnelle poignée de main que l'on donne à tout orateur une fois son discours terminé, au contraire, à peine ce dernier terminé, il est parti comme un voleur , mais n'est il pas un voleur d'espoir ?
Il semblerait d'ailleurs que l'attente est loin d'être cordiale au sein du couple présidentiel au sujet d'une candidature éventuelle de leur fils. La question n'est donc pas tranchée, raison pour laquelle ni le père, ni le fils n'ont toujours pas dit qui des deux sera candidat.
Il faut dire que l'équation n'est pas simple à résoudre. Car d'un côté la mère et quelques jeunes qui tournent autour du conseiller restent les principaux soutiens de cette candidature.
De l'autre côté, selon les dires de quelques proches du pouvoir, cette candidature est mal perçue par les piliers du pouvoir, en tête desquels, le ministre de l'intérieur, le conseiller diplomatique du président et le porte parole du gouvernement.
Ce dernier d'ailleurs est poussé par les siens pour être candidat à la présidentielle lui aussi, mais c'est homme est né pour être un éternel second en apparence. Sinon comment comprendre que l'homme le plus titré ministériel ne candidate pas, lui qui arrive au terme de sa carrière politique.
À ceux-ci s'ajoutent certains pays amis qui déconseillent Azali de briguer un autre mandat, encore moins son fils. Mais ceux-ci ignorent la situation politique aux Comores, Azali n'est pas prêt à laisser le pouvoir, lui qui vit dans le syndrome de Yadema.
Par Daoud Halifa
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