Lettre à mon ami Nour El Fath : "Tes anciens amis parlent de ton attitude d’avant et de ton orgueil d'aujourd'hui". Sois humble et courtois. Ton orgue
Lettre à mon ami Nour El Fath, conseiller spécial du président de la République et président de l’Union africaine
Partout où je passe, j’entends parler de toi. Tes anciens amis du collège du lycée et même du Maroc parlent toujours de toi, de ton attitude d’avant et ton orgueil actuel.
J’aurai bien aimé te parler en face et te dire ce que les gens disent à propos de votre projet de candidature à la magistrature suprême mais comme vous prenez d’autres postures et manque de considération ni de la jeunesse ni ce de l’amitié ni de promotion, je préfère vous écrire ici en espérant que vos espions vous enverront des captures.
Tout d’abord, votre candidature divisera la scène politique et bien même la CRC car les gens qui vous entourent n’ont pas vraiment à faire des sacrifices pour ce pays. C’est les postes de prestige qu’il les animent.
Si vous prétendiez être candidat :
Tu aurais du abandonner les dinosaures de la mafia et chercher à collaborer avec des jeunes non mouillés, bien expérimentés et volontaires pour des Comores meilleures. Tu aurais du chercher à collaborer avec les petits commerçants ambulants, les associations villageoises, les instances sportives des régions et défendre la cause de l’éducation de base. C'est à dire donner plus d’importance à la jeunesse comorienne.
Tu aurais du être au côté des jeunes diplômés, les écouter et défendre les recrutements par méritocratie. Tu n’aurais dû pas laisser Djounaid à la Sonelec infliger des peines aux comoriens et détruire les économies des petits commerçants.
Tu aurais du plaider au changement du directeur de la SONEDE. Quelqu'un qui n’arrive jamais à alimenter l’eau de la capitale seule. Tu l’as laissé faire pour des raisons familiales et villageoises. Tu aurais du plaider pour la baisse des taxes douanières et réduire les impôts excessifs pour épauler les commerçant en manque des marges dont sont bien les causes de sur-endettement et faillites.
Tu ne devrais jamais choisir tes colistiers parmi les haut dignitaires du régime qui incarnent le mépris en vers la population, le sabotage des institutions étatiques et la mafia en bande organisée. Et en fin owanagnouho wanambiya nihwambiye ari « redescends un peu sur terre. Sois humble et courtois. Ton orgueil dépasse largement le seuil toléré. Même Nebucadnetsar de Babylone est étonné »
Il est temps de prendre les salam des amis. Ne pas considérer que tout le monde a des problèmes. Sois un peu un homme simple et souple à approcher. Personne ne vous envie. Nous sommes tous les mêmes personnes dont chacun a sa destiné.
Mes salams les plus chaleureux.
Said Youssouf Mohamed
COMMENTAIRES