Darmanin de retour à Mayotte la semaine prochaine. Cette ile le plus pauvre est confronté à son pire épisode de sécheresse depuis 1997 alors que son a
Les accès à l’eau, d’abord deux jours sur trois, se sont réduits début octobre à un jour sur trois et pendant 18 heures et non plus 24 heures, témoignant de la gravité de la situation
Gérald Darmanin se rendra la semaine prochaine à Mayotte pour évoquer la grave crise de l’eau qui touche cette île de l’Archipel des Comores mais également les problèmes de sécurité. Le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer sera accompagné mercredi et jeudi prochains de son ministre délégué Philippe Vigier, a annoncé son entourage.
Cette ile le plus pauvre est confronté à son pire épisode de sécheresse depuis 1997 alors que son approvisionnement dépend largement des eaux pluviales. Mayotte manque en outre d’infrastructures et d’investissements si bien que ses habitants - environ 310 000 - vivent au rythme des restrictions d’eau depuis début septembre et de la distribution gratuite de deux litres d’eau par personne et par jour aux personnes fragiles.
Cette dernière mesure, qui concernait au départ 50 000 personnes, a été peu à peu élargie. Le gouvernement français a promis mi-octobre que toute la population mahoraise en bénéficierait mi-novembre. Les accès à l’eau, d’abord deux jours sur trois, se sont réduits début octobre à un jour sur trois et pendant 18 heures et non plus 24 heures, témoignant de la gravité de la situation.
Opération « Wuambushu »
Gérald Darmanin devrait en outre faire un point sur l’opération « Wuambushu » déclenchée en avril dernier dans cette ile. Cette opération, qui devait durer trois mois et a été prolongée jusqu’à la fin de l’année, pourrait encore perdurer.
La semaine dernière, devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale qui l’auditionnait sur son budget, Gérald Darmanin n’avait pas écarté la possibilité d’une opération « Wuambushu » 2, en réponse à une question à ce sujet. Le gouvernement français s’était fixé pour objectif la destruction de 1 000 maisons.
Par SudOuest.fr avec AFP
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