Madagascar : ouverture d'une enquête suite à des fuites de sujets au Baccalauréat. Le mercredi 19 juillet, ces examens officiels ont été interrompus p
Antananarivo, capitale de Madagascar ©habarizacomores |
Madagascar : ouverture d'une enquête suite à des fuites de sujets au Baccalauréat
- Des suspects ont déjà été interpellés
« Des sanctions sévères seront appliquées contre les responsables qui ont contribué à la fuite des sujets aux épreuves du baccalauréat ».
Ces propos sont ceux du Président Andry Rajoelina, au cours d’une intervention sur la chaîne nationale ce jeudi après-midi.
Et d’ajouter qu’« il est intolérable que des groupes de personnes fassent volontairement du sabotage. Même si vous n’aimez pas le régime, ne prenez pas nos jeunes en otage ».
Le chef de l’État réitère l’ouverture d’une enquête suite à des fuites de sujets qui a perturbé le déroulement des épreuves de baccalauréat à Madagascar.
Le mercredi 19 juillet, ces examens officiels ont été interrompus par des soupçons de fuite de sujets pour la matière Histoire et géographie.
Une fuite avérée selon la confirmation de la Gendarmerie nationale. Les épreuves n’ont repris qu’en fin d’après-midi pour finir tard dans la soirée avec un 2ème sujet.
Le conseil des ministres, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique a décidé d’organiser une session spéciale qui se déroulera dans la matinée du vendredi 21 juillet mais qui sera facultative pour les candidats.
Ces derniers se verront également octroyés un point bonus pour l’épreuve d’Histoire et géographie.
« Des suspects ont déjà été interpellés mais l’enquête suit son cours afin de déterminer leur motivation. La thèse de la déstabilisation n’est pas à écarter », a indiqué le secrétaire d’État à la Gendarmerie nationale, le général Serge Gellé dans une déclaration, mercredi 19 juillet.
Les parents des candidats ne cachent pas leurs inquiétudes.
« Depuis hier soir, je ne cesse d’angoisser car j’ai peur que ce contexte de désordre n’affecte le résultat des examens », confie Narindra, une mère de famille habitant à Alasora.
Sa fille aînée passe le baccalauréat en série A2.
Depuis le lundi 17 juillet, plus de 215 000 candidats répartis dans toutes les régions de la Grande Île passent l’examen du baccalauréat.
Agence Anadolu / Antananarivo / Sandra Rabearisoa
COMMENTAIRES