Une vague de satanisme est-elle en train de déferler sur les Comores ? Une énième tentative d’enlèvement d’une enfant mineur s’est déroulée le lundi d
Une vague de satanisme est-elle en train de déferler sur les Comores ?
Une énième tentative d’enlèvement d’une enfant mineur s’est déroulée le lundi
5 juin aux Comores, plus précisément à Mitsamihouli, moins d'une semaine après
que les habitants de la capitale du Nord de Ngazidja ont manifesté pour
dénoncer les viols d'enfants. La présence d’une tierce personne dans les
parages a permis d’éviter le pire : un enlèvement qui aurait pu être suivi de
séquestration, de viol et peut-être d'assassinat pour faire taire à jamais la
victime.
Je me hasarde à dire que depuis quelques années, quelque chose de paranormal
régit le comportement de bon nombre de nos concitoyens, les incitant tous les
jours à repousser plus loin les limites de l’horreur, les limites de
l’innommable, parfois en passant outre les précautions qu’auraient prises «
normalement » un criminel « classique », qu’il soit violeur ou assassin.
Je me hasarde à dire qu’avant de franchir le Rubicon, ils dialoguent avec
leurs mauvais génies qui leur chuchotent à l’oreille «m... no ridje riwone
etondo ya bingu yi djoka upuha" (viole la ou tue la et nous verrons bien si un
morceau du ciel va tomber par terre) pour reprendre une expression chère à
Nono.
Et comme le ciel reste intact malgré les meurtres et les viols qui
s'enchaînent, d'autres monstres quelque peu hésitants s'enhardissent et
décident de passer à l'acte. Pourquoi une telle fréquence d'actes qui exposent
leurs auteurs au déshonneur et à la vindicte publique alors que les prisons de
Koki, Dawedjouet Badjo sont connues pour ne pas être des lieux de villégiature
?
Je me demande si ces monstres n'exécutent pas un contrat signé avec Satan qui
leur aurait promis des avantages qui compenseraient largement le déshonneur et
les peines de prison encourus. Si tel est le cas, alors la réponse judiciaire
n'est pas suffisante.
Abdourahamane Cheikh Ali
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