Et si, nous, comoriens et comoriennes, portons la bonne réponse pour 2024 ! Il s'est dit qu'il a été dans l'opposition contre le régime de JUWA, celui
Il ne faut pas se mentir. Depuis le 26 mai 2019, il y a presque cinq ans, nous nous donnons maintes rendez-vous pour la chute de M. Azali Assoumani pourtant il est encore là. Le mal élu n'est pas le seul problème de notre pays, c'est un système engagé depuis des années qui n'a d'autre objectif que de ronger le pays.
M. Saandi Assoumani a convié la presse chez lecomoco pour exposer les grandes lignes de sa politique. Il est certes que le pays vit dans la misère, dit-il, manque d'eau, d'électricité et d'infrastructures, poursuit-il. "Il est temps de déverrouiller le système pour que chaque citoyen ait ses droits et ses devoirs. Il est temps d'abandonner la politique de clans, de village, il est grand-comorien, il est anjouanais, il est mohélien, il est maorais, il est à savoir chers compatriotes que nous sommes tous comoriens", ajoute-t-il.
Il s'est dit qu'il a été dans l'opposition contre le régime de JUWA, celui de l'UPDC et il est aujourd'hui contre celui de CRC. Il est contre la corruption d'où elle vient. Au deuxième tour si par hasard il ne fait pas parti, il ne soutiendrai jamais un candidat entaché par des mauvaises malversations de l'argent publique.
Il faut créditer le pays de la confiance pour mieux gérer sa recette. Un pays ne peut pas fonctionner sans argent. Alors, il faut de la rigueur dans les caisses de l'Etat et rien à craindre car c'est son domaine. La confiance permettra d'avoir de gros crédit avec les instances internationales à taux réduit, d'avoir des investisseurs pour notre pays, c'est la clef de voûte pour un pays. Les grands pays du monde qui avancent ne font autre que cela. Il est temps de casser le système actuel en mille morceaux.
Il prône pour des communes fortes et des îles riches. Le partage de la recette de l'Etat vers les communes et les gouvernorats est le moyen le plus efficace pour servir bien les citoyens et réduire les inégalités. Il sera un guide et non un président qui prétend être omniprésent et enfin de compte, il ne fait rien.
Il estime que la valorisation des métiers est un pilier pour le plein emploi. Mettre en avance la formation et la subvention. Un crédit en ligne pour les jeunes entrepreneurs. Un crédit d'impôt pour les entreprises qui favoriseront les emplois des jeunes. Tout ceci est suivi par un programme de comptabilité qui consistera à la déclaration de tout emploi par les employeurs.
Il serait idéal pour les jeunes comoriens de se poser la bonne question. Il serait intéressant pour les intellectuels comoriens de se poser la bonne problématique. Il serait intelligent pour les citoyens et citoyennes comoriens de se poser la question suivante. Est-il possible de rompre avec ce système? Oui, oui et mille fois oui, avec Saandi Assoumani, c'est une nouvelle page de l'histoire des Comores qui va s'ouvrir.
MMADI MALIK Hakim
COMMENTAIRES