Les Comores demandent à Paris de renoncer à sa prochaine opération d'expulsions à Mayotte

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Les Comores demandent à Paris de renoncer à sa prochaine opération d'expulsions à Mayotte. Le gouvernement comorien a demandé lundi à la France de ren

Les Comores demandent à Paris de renoncer à sa prochaine opération d'expulsions à Mayotte

La présidence des Comores a demandé lundi à Paris de renoncer à une prochaine opération d'expulsions prévue à Mayotte.

Le gouvernement comorien a demandé lundi à la France de renoncer à une prochaine opération d'expulsions, de destruction de logements et d'arrestations prévue en principe à Mayotte, ile comorienne sous administration française depuis l'indépendance des Comores en 1975.

L'opération, baptisée "Wuambush et conçue par le ministre français de l'Intérieur, a été validée en février par le président français Emmanuel Macron, selon une source proche du dossier.

Elle devrait commencer le 20 avril, date de la fin du ramadan. Les personnes visées sont toutes ou presque originaire des autres iles des Comores.

"Le gouvernement comorien a appris avec étonnement la nouvelle du maintien du projet gouvernement français (...) visant à procéder, dans l'île comorienne de Mayotte, à la destruction de bidonvilles, suivies de l'expulsion de tous leurs occupants sans-papiers, vers l'île d'Anjouan", indique un communiqué de la présidence comorienne publié lundi.

Les autorités comoriennes demandent aux autorités françaises "d'y renoncer". Malgré les nombreux appels de la société civile et des partis politiques comoriens, le président Azali Assoumani ne s'était pour l'instant pas exprimé sur la question.

"Massacre à venir"


Le 5 avril, des organisations de la société civile comorienne ont tenu une conférence de presse pour prévenir d'un "massacre à venir".

"Nous comptons saisir les organisations internationales pour les informer du massacre que la France veut perpétrer sur l'île comorienne de Mayotte" avait réagi, Youssouf Attick Ismael, le président du Comité Maore.

A Mayotte, des voix se sont élevées pour exprimer les craintes suscitées par une telle opération. Les personnels de santé de l'île ont ainsi rappelé, dans un communiqué, "les conséquences dramatiques" des précédentes interventions.

Le président de la Commission nationale consultative des Droits de l'Homme, Jean-Marie Burguburu, a écrit à Gérald Darmanin pour l'exhorter à "renoncer" à ce projet, considérant le risque d'"aggravation des fractures et des tensions sociales dans un contexte déjà très fragilisé (...) et l'atteinte au respect des droits fondamentaux des personnes étrangères dans le cadre d'expulsions massives".

Avec AFP

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