Deux clans d'opposition contre Azali. Les sorties médiatiques de Mouigni Baraka Said Soilihi fait toujours vibrer les comoriens et la scène politique.
C'est officiel, nous avons deux clans d'opposition en Union des Comores
Les sorties médiatiques de Mouigni Baraka Said Soilihi fait toujours vibrer les comoriens et la scène politique. Il parle peu mais fait beaucoup. Après plusieurs tentatives d'appel à l'union des forces vives de l'opposition contre la dictature aux Comores sans succès, une démarche qui lui a coûté la perte de ses barons, le Président du CNT, en même temps président executif du parti RDC, M. Mouigni Baraka Said Soilihi est sorti du silence.
Dans une conférence de presse au Sélect, il réaffirme sa position de lutte, refait une rétrospective du combat qui a été au début commun, explique sans détails la fit-na qui a divisé les leaders et lance un défi au Front Commun. Cette fois-ci c'est à eux de voir si ils répondent à l'appel de leur soit disant doyen qu'ils respectent( parait-il), ou si ils continuent de faire le tour de certaines villes de Ngazidja en appelant au boycott des élections de 2024 et en insultant Mouigni Baraka.
Tout est claire. En répondant sans gêne aux questions des journalistes présents au Sélect, Mouigni Baraka a dévoilé la face cachée du Front commun dans son soit disant combat de lutte pour un daula yahaki.
L'appel de la diaspora pour la réconciliation des tendances de l'opposition de l'intérieur du pays n'a pas été suivi. Ce qui signifie que la première mission de Mamadou a échoué. Effectivement, pour répondre à Mouigni Baraka et à la demande de la diaspora, le Front Commun, à travers Madame Sabikia, a réaffirmé ne plus être prête à laisser de côté son ego pour l'intérêt suprême du pays. "Quoiqu'il en soit, les leaders formant le front commun ne sont pas prêts à s'asseoir autour d'une table avec le Président du CNT M. Mouigni Baraka".
C'est claire, tout le monde est convaincu qu'il faut aller à l'apaisement avant de pouvoir prendre un virage d'angle de 90 dégré. C'est-à-dire qu'il faut une réconciliation nationale des enfants de ce pays qu'on appelle aujourd'hui "dialogue".
Pourquoi les leaders de l'opposition surtout ceux du Front commun ne voit pas de bon œil cette "réconciliation nationale "? En d'autres termes, pourquoi le Front commun boycotte le chemin menant vers l'apaisement ; le dialogue ?
POURQUOI LE FRONT COMMUN CONTESTE LA DÉCISION DE MAMADOU ? POURQUOI CASSE-T-IL LE LEADERSHIP DE MAMADOU EN TANT QUE CHEF DE L'OPPOSITION ACCEPTÉE PAR TOUS Y COMPRIS MOUIGNI BARAKA ?
Med Djohar
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