« Sa famille est désespérée » : Paris -Jaber a disparu depuis plus de 3 semaines, désorienté après un trajet en RER. Âgé de 32 ans, le jeune homme – s
« Sa famille est désespérée » : Jaber a disparu depuis plus de 3 semaines, désorienté après un trajet en RER
Âgé de 32 ans, le jeune homme – sous traitement antipsychotique – a été vu pour la dernière fois au sein d’un accueil d’hébergement d’urgence à Montrouge (Hauts-de-Seine) dans la nuit du 29 au 30 janvier. Une déclaration de disparition inquiétante a été faite auprès du commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis).
« Comment fait-il pour manger ? Pour se changer ? Pour aller aux toilettes ? » Dans l’appartement familial du Bourget (Seine-Saint-Denis), les questions sont nombreuses et elles demeurent sans réponse depuis plus de trois semaines après la disparition de Jaber Anssume Boinahassani.
C’est d’ici, où il vit avec ses parents, que le jeune homme âgé de 32 ans est parti le 28 janvier dernier pour se rendre à son travail à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Il est employé polyvalent depuis trois ans dans une grande chaîne de restauration rapide. Son trajet est réglé comme du papier à musique. RER B jusqu’à Châtelet-Les Halles puis RER A jusqu’à la gare de Noisy-Champs.
Le portable borne à Bagnolet puis s’éteint
Mais voilà, ce matin-là, rien ne va se passer comme prévu et un accident grave de voyageur en gare de Vincennes (Val-de-Marne) va contraindre Jaber à trouver un autre itinéraire. Le trafic est alors totalement interrompu jusqu’à midi. Il est peu avant 10 heures. Jaber commence son service à 11 heures. Il tente d’appeler sa tante qui est aussi son employeur mais n’arrive pas à la joindre.
Lorsqu’elle voit l’appel en absence elle essaie de le recontacter. Jaber ne répond plus. Son téléphone bornera pour la dernière fois à 10h48 à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) à 4 km de la gare de Vincennes. Puis plus rien. Le portable est depuis éteint. Il n’a pas de carte vitale sur lui, ni de moyen de paiement.
Rapidement, les proches signalent sa disparition inquiétante. Car Jaber est sous traitement médical depuis qu’il a fait en 2012 une grosse dépression. Il est sous halopéridol et olanzapine, des antipsychotiques. Sans la prise de ces médicaments, Jaber est désorienté et pourrait oublier des informations personnelles.
D’ailleurs, certainement perdu, il a été vu pour la dernière fois dans la nuit du 29 au 30 janvier, dans un accueil d’hébergement d’urgence de Montrouge (Hauts-de-Seine) où le Samu social l’a pris en charge alors qu’il errait rue Pelée (XIe arrondissement). Il aurait dit s’appeler Jaber et vivre au Bourget. Il a quitté cette structure le lendemain matin. « À partir de là, nous perdons sa trace », explique Alwahat, son grand frère.
Pour le retrouver, la communauté comorienne est mobilisée dans toute l’Île-de-France. Notamment à travers l’Association franco-comorienne de solidarité et de développement Hahaya (AFCSDH) dont les membres font le tour des lieux d’accueil, des hôpitaux et des gares. « On essaie de faire...Lire la suite sur LeParisien
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