Sextape aux Comores. Un enseignant compiégnois accusé de v.Une jeune fille s’est enfuie de son domicile et une autre a fait une tentative de suicide !
Sextape aux Comores. Un enseignant compiégnois accusé de violences sexuelles par deux étudiantes
Aux Comores où il était professeur de français, un Compiégnois est accusé par deux jeunes femmes de violences sexuelles et d'avoir diffusé les vidéos de leurs ébats. Les deux Comoriennes risquent la prison, dans cet état musulman très conservateur.
“Pour que le réseau Allliance française enquête sur le professeur Pascal Soret.” Six cents personnes ont signé cette pétition sur Change.org. Près de 400 ont été enregistrées sur le même site, pour la pétition “non aux violences sexuelles aux Comores !”, lancée par le collectif Moheli, du nom de cette île de l’archipel des Comores situé entre l’Afrique et Madagascar, où des violences sexuelles auraient été perpétrées par ce professeur originaire de Compiègne, qui travaillait pour l’Alliance française de Fomboni, capitale de Moheli, la plus petite île de cet archipel de l’Océan Indien.
«Des vidéos à caractère sexuel montrant des jeunes filles et des mineures ont été réalisées sous des menaces, et des chantages par un enseignant français à son domicile à Comotel, disent les pétitionnaires. Une jeune fille s’est enfuie de son domicile, une autre a fait une tentative de suicide. Deux autres ont décidé de porter plainte au tribunal pour publication d’images à caractères pornographiques non autorisées, chantage et attentat à la pudeur.»
Le site d’information Mediapart s’est intéressé à ces faits, réalisant une enquête sur le sujet, soulignant que ces «sextapes diffusées sur les réseaux sociaux renvoient des jeunes femmes devant le tribunal», dans ce pays musulman. Pays où les victimes sont poursuivies pour “outrage public à la pudeur et complicité dans la publication d’images à caractère pornographique” dans le cadre d’une enquête pour “fornication et publication de vidéos pornographiques”. L’auteur présumé des vidéos est également poursuivi. En France, révèle Mediapart, l’homme est visé par une enquête pour «agression sexuelle sur mineurs».
Deux jeunes femmes de 21 ans et 24 ans sont directement concernées par la diffusion en juillet de deux vidéos à caractère pornographique sur lesquelles elles figurent. Ces vidéos auraient été réalisées par cet enseignant de l’Alliance française, dont l’objectif est de faire rayonner la langue française et la culture française à l’extérieur de la France.
Le professeur qui a quitté l’île avant la diffusion des vidéos fait l’objet d’une plainte déposée par les deux Comoriennes, pour “atteinte à la vie privée”, précise le parquet de Paris. Il fait l’objet d’une enquête préliminaire pour “agressions sexuelles sur mineurs”.
Les victimes risquent la prison
Toujours selon Mediapart, le professeur a fait connaissance avec les deux victimes présumées au sein de l’Alliance française de Fomboni, où il s’occupe parfois de la bibliothèque. En juin 2021, pour la sanctionner d’un retard, il aurait réclamé à l’une des victimes une fellation et filmé l’acte avec son téléphone, avant de lui asséner des coups. Afin qu’elle continue à la fréquenter, il aurait menacé de balancer cette vidéo sur les réseaux sociaux.
Une autre jeune femme, à qui il aurait fait miroiter une vie meilleure en métropole, l’accuse de l’avoir filmée en plein rapport sexuel contre son gré, et de lui avoir fait endurer des punitions.
Les vidéos, dont l’auteur assure qu’il n’a rien à voir avec leur diffusion, ont permis de reconnaître les jeunes femmes qui y figurent, ce qui, dans ce pays conservateur, leur porte un grave préjudice. D’où leur plainte contre le professeur pour “publication d’images à caractère pornographique, chantage, harcèlement sexuel, agression sexuelle soumise à une prise d’images non consentie et attentat à la pudeur”.
Les faits ont été transmis à la justice française. D’autres faits, antérieurs à ceux des vidéos, ont été signalés de la part de jeunes élèves de l’Alliance Française. Il y est question de gestes déplacés. La décision de ne…Lire la suite sur Oise Hebdo
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