A Niamey, le Président Azali a insisté sur l’industrialisation du continent comme étant une urgence et le plus grand défi à relever aujourd’hui. Pour.
Le Président de la République, S.E.M AZALI Assoumani, participait à Niamey, au double sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, d’une part, et sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), d’autre part.
Après une semaine d’échanges ministériels et d’évènements parallèles qui ont célébré la ‘’semaine de l’industrialisation de l’Afrique’’, une trentaine de Chefs d’État et de Gouvernement du continent, se sont réunis ce vendredi 25 novembre, pour la rencontre de haut niveau.
Au cours de son intervention, le Chef de l’État a déclaré que la tenue de ce sommet permet de rappeler que, l’amélioration des conditions de vies des populations africaines, passe nécessairement par l’industrialisation du continent.
Il a également annoncé que « notre continent regorge d’immenses potentialités, notamment agricoles, miniers, halieutiques que nous devons exploiter et transformer les matières premières avant de les exporter ». Par ailleurs, le Président a insisté sur l’industrialisation du continent comme étant une urgence et le plus grand défi à relever aujourd’hui. Pour ce faire, il a évoqué la nécessité de former la jeunesse africaine afin qu’elle puisse créer des emplois et bâtir des partenariats avec les investisseurs étrangers.
A ce propos, il a évoqué les initiatives du Gouvernement comorien pour faciliter la mise en place d'une plateforme de financement de l’industrialisation et la diversification économique, ou encore la promotion des investissements dans les secteurs des infrastructures et de l’énergie, ainsi que l’implication du secteur privé dans ce processus.
Avant de conclure son propos, le a annoncé que l’Union des Comores soutient fortement les initiatives africaines qui favoriseraient la mise en oeuvre de la ZLECAf, qui ouvrirait d’immenses perspectives à l’industrialisation du continent et qui inciteraient davantage la consommation locale. ©Beit-salam
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