Azali est un adepte de la politique colonialiste de diviser pour régner

L'Etat est mourant et nous devons nous rassembler dans une Union sacrée pour s.Azali est un adepte de la politique colonialiste de diviser pour régner

Rais Azali est un adepte de la politique colonialiste de diviser pour régner. L'Etat est mourant et nous devons nous rassembler dans une Union sacrée pour sauver la patrie. Diviser l'opposition est anti-démocratique et improductif. Il faut arrêter les machinations politiques.

Le régime autoritaire a atteint l'épitomé de ses méthodes de gouvernance aventureuses et sans vision. L'Etat s'est effondré, l'économie s'est effondrée, les parastataux se sont pratiquement effondrés, les administrations se sont effondrées, la justice s'est effondrée, la confiance du public envers le régime s'est effondrée, la confiance de la communauté internationale envers le gouvernement s'est effondrée et la seule préoccupation d'Azali est de concevoir des plans surréalistes pour rester au pouvoir.

Après 13 ans à Beit Salam, l'héritage d'Azali a installé un régime autocratique qui viole les principes de base de la Constitution et utilise les forces militaires pour recourir à la force contre les iliens pacifiques et pour instaurer la peur. 

Les Comores sont restées l'état le plus arriéré de la sous-région simplement parce que nos dirigeants manquent d'idées sur la manière de réformer les organes de l'état, de développer nos secteurs de l'agriculture et de la pêche, de produire des ressources humaines de qualité, de produire de l'énergie bon marché et de produire et distribuer de l'eau propre aux iliens.

Cependant, le régime d'Azali a favorisé une corruption endémique et n'a pas réussi à défendre la souveraineté nationale.

Comment Azali peut-il dès lors justifier son obsession de rester à Beit Salam ?

Les Comores ont besoin de toute urgence d'une nouvelle Constitution démocratique qui garantirait la rectification immédiate de la composition de la Cour suprême, de la commission électorale et du reste des organes de l'État. Les nouvelles élections sous la supervision de la communauté internationale permettront pour la première fois au peuple souverain des Comores d'élire un nouveau gouvernement compétent et capable de répondre aux exigences du peuple. 

Les nouvelles Comores émergeront comme une nation démocratique, décentralisée, pacifique et prospère. Le nouveau gouvernement aura des relations respectables et gagnantes avec les partenaires internationaux, y compris la France.

Said HILALI