Ils sont nommés parce qu’ils sont proches et fidèles et savent servir celui qui les a nommés à l’instar des postes d’ambas.Les sociétés de tas coulent
Les sociétés de tas coulent
L’ingénierie financière de développement n’est pas le critère exigé pour être nommé dirigeant d’une société d’Etat.
L’obligation des résultats n’est pas, non plus, une exigence. Ils sont nommés parce qu’ils sont proches et fidèles et savent servir celui qui les a nommés à l’instar des postes d’ambassadeurs, en fait, une gratification.
Cela fait des administrations publiques et financières des sociétés de tas d’incompétents et corrompus. Ces protégés du régime ne font qu’accélérer la désintégration économique du pays et ne sont pas inquiétés pour leurs forfaitures.
Celui qui les nomme et les protège est le premier responsable de la faillite irréversible de nos sociétés publiques et devra répondre de sa culpabilité devant la justice quand celle-ci sera rétablie.
Faire payer la population par la hausse vertigineuse et agressive des prix ne peut être la solution et c’est une autre affaire à faire comparaître les mêmes coupables.
Somme toute, la passivité de la population ne peut être prise pour un boulevard pour continuer la très mauvaise gouvernance économique et sociale comme elle ne peut être durable le couteau étant déjà à la gorge.
Et s’il vous plaît, ne nous sortez point des assises nationales contre le détournement des deniers publics, ce genre de diversion est sans effets. Des démissions peuvent être un début de reconnaissance de délits en cours.
Par Dini Nassur
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