À QUAND UNE LÉGISLATION SUR UNE GÉOMÉTRIE DES STATIONS SERVICES ? Au regard de cette image, on peut se dire que l'essence commencerait à...
À QUAND UNE LÉGISLATION SUR UNE GÉOMÉTRIE DES STATIONS SERVICES ?
Au regard de cette image, on peut se dire que l'essence commencerait à se faire rare. Rassurez-vous car ce n'est plus le cas. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce cas parmi tant d'autres embouteillages urbains aux Comores : la confiance aux rumeurs sur les pénuries, l'égoïsme des uns, les courses infernales des éternels mariages post-covid, mais surtout, et c'est la raison qui me tient à cœur : la pagaille technique des stations services dans le pays. C'est cette situation qui m'a poussé à écrire ces lignes que je dédie à nos honorables législateurs.
J'ai fait le tour des trois îles (Ngazidja, Ndzuwani, Mwali), le constat est toujours le même : toutes les stations services ont les mêmes caractéristiques et pratiques qui ne facilitent absolument pas ni le stationnement de ceux qui veulent se ravitailler ni la circulation.
En effet, le même dispositif consistant à aligner deux pompes surtout différentes (essence et diesel) a toujours compliqué le ravitaillement en carburant. Mais pourquoi aligner deux pompes de nature différente et pour quels résultats ?
Je ne saurais répondre à la première, néanmoins je sais que les résultats sont négatifs car un véhicule essence se voit bloqué par un diesel, le temps que ce dernier soit servi ou l'inverse. C'est fou de vivre ça tous les jours sans pouvoir en tirer les enseignements qui sautent portant aux yeux. La logique ferait que les pompes ne soient pas mélangées pour bien organiser le stationnement, fluidifier la circulation, et par ricochet éviter les embrouilles inutiles des clients.
Une station qui distribue du diesel et de l'essence n'a pas besoin de 4 pompes s'elle n'a pas assez d'espace pour les planter. Deux suffiront dont une à gauche et une autre à droite mais jamais alignées.
Certains peuvent se dire que nous ne fabriquons pas nos propres voitures concernant le choix et la position du bouchon de ravitaillement ! Helas non, je leur aurais répondu. Mais encore une fois, les Comores, ce n'est pas le monde, c'est une partie très fine de ce monde. Un monde que nous découvrons tous les jours, soit avec le voyage physique ou virtuel.
Pourquoi m'adresser aux législateurs ? - Parce que seuls la mise en place et le suivi de la norme puissent nous sortir de cette spirale. Je dis bien "mise en place et suivi" car les deux vont de pair. Le législateur sert de sonde sociale surtout avec laquelle le politique de haut niveau mesure et calcule comment il agit sur et pour le peuple.
Pour moi, il faudrait commencer à légiférer sur ces questions touchant le quotidien du citoyen pour mieux préparer l'avenir. Un avenir où le pompiste n'aura pas à se prendre la tête avec un automobiliste, parce que le comportement des uns et des autres pour "aller se ravitailler au station service" ou "ne pas décrocher le téléphone près de la station, ce serait déjà acté par une loi, avec une pancarte à l'appui rappelant l'article.
Ce pays est le nôtre. Tout ce qu'on lui doit, c'est l'amour et la volonté de le développer sans arrière pensée, aucune.
Abdoulatuf Bacar
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