De passage dans l'île, l'ex-avocat et homme politique franco-comorien, Saïd..Larifou : "Je demande aux athlètes comoriens en fuite de rentrer au pays"
Saint-Denis. De passage dans l'île, l'ex-avocat et homme politique franco-comorien, Saïd Larifou a tenu à lancer un appel aux sportifs comoriens qui n'ont pas repris leur avion pour Moroni. L'opposant en a aussi profité pour tacler le régime du colonel Azali Assoumani, au pouvoir depuis 2016.
"J'en appelle à la responsabilité des personnes concernées. Cette affaire
soulève un déchaînement des passions et des commentaires ici et aux Comores.
Il ne faut pas jeter l’opprobre sur la communauté comorienne réunionnaise qui
est intégrée et qui n'a rien à voir avec tout cela. Il y a un équilibre social
à respecter, voilà pourquoi je demande aux athlètes comoriens en fuite de
rentrer au pays", explique en préambule Saïd Larifou, ex-avocat au barreau de
Saint-Pierre et président du Ridja (Rassemblement pour une initiative de
développement avec une jeunesse avertie), lors d'une conférence de presse ce
vendredi.
Pour la robe noire, de graves problèmes d'organisations ont émaillé ce voyage.
"Les visas ont été délivrés en retard, car comme d’habitude, il y a eu des
manquements dans le suivi des dossiers. Il n'était pas nécessaire de les faire
venir, alors qu'on savait qu'ils ne participeraient pas à la compétition. Une
fois ici, il n'y avait aucun accueil et on les a laissés dans la nature.
Certains sont allés dans les hôtels qu'on leur avait indiqués, pour découvrir
que les réservations avaient sauté", souligne l'opposant politique.
C'est d'ailleurs le régime au pouvoir à Moroni que Saïd Larifou pointe du
doigt comme principal responsable de cette situation. "Il y a eu des combines.
Certains qui avaient leurs visas n'étaient pas des sportifs, c'étaient des
militants politiques. Ont-ils étaient envoyé pour quelque chose de précis ?
S'agissait-il de faveurs pour les aider à rejoindre la France ? Je ne sais
pas. En tout cas, les vrais handballeurs sont rentrés, et ils ont pris la
parole", poursuit le président du...Lire la suite sur Clicanoo
COMMENTAIRES