Le bilan s'est alourdi, samedi 9 juillet 2022, avec la déco.Incendie mortel à Bressuire : le bilan s'alourdit, nouveau jour funeste pour les Comoriens
Le bilan s'est alourdi, samedi 9 juillet 2022, avec la découverte d'une cinquième victime dans les décombres. Pour les Comoriens, la tête n'est pas à la fête.
Le samedi 9 juillet 2022 aurait dû être synonyme de fête pour l’ensemble des Comoriens résidant à Bressuire, une population quasi unanimement musulmane. " La grande fête " même, si l’on reprend littéralement la signification de " l’Aïd el-Kebir ", qui correspond notamment à la fin du pèlerinage à La Mecque. " Avec les jeunes, on avait prévu de faire des jeux dans le quartier de Valette ", rappelle l’un d’entre eux. " C’est toujours la fête normalement, on entre dans les maisons en famille, on mange tous ensemble… ", raconte Soilihi Ahamada. Malheureusement, de ces célébrations, ce samedi, il ne reste que quelques hommes revêtus de la tenue traditionnelle.
Une seule victime extraite de l’immeuble
Car les esprits sont naturellement tournés vers le drame qui s’est déroulé au 26 boulevard du Maréchal-Joffre, vendredi 8 juillet 2022. Un violent incendie a ravagé quatre appartements aménagés dans les combles d’un bâtiment provoquant les effondrements du toit et du plancher. Samedi, à 17 h 30, le procureur de la République de Niort, Julien Wattebled, a diffusé un communiqué de presse faisant état d’une " nouvelle victime découverte dans les décombres, portant le bilan provisoire à cinq décès. " Un chiffre que les Comoriens ainsi que l’ambassade des Comores en France relaient depuis vendredi.
Une seule victime a pu être extraite de l’immeuble. Son corps a été transféré à l’institut médico-légal de Poitiers, où l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) procède aux opérations d’identification....Julien Wattebled, procureur de la République, Niort
À l’heure actuelle, aucun détail n’est donné concernant le profil des victimes car l’accès reste très compliqué. " À ce stade, une seule victime a pu être extraite de l’immeuble, confie le procureur. Son corps a été transféré à l’institut médico-légal de Poitiers, où l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) procède aux opérations d’identification, avant que les examens visant à déterminer les causes de la mort débutent. " Il signale également que " les recherches, constatations techniques et opérations d’identification et de médecine légale, devraient encore prendre plusieurs jours ".
" C’est long, mais on attend..."
Ce samedi, les techniciens de l’identification criminelle de la gendarmerie épaulés d’experts de l’institut de recherche criminelle étaient mobilisés pour poursuivre les recherches dans l’immeuble " avec l’utilisation d’un camion-grue et de deux nacelles, et de moyens techniques permettant une modélisation des lieux en trois...Lire la suite sur La Nouvelle République
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