Les politiciens anjouanais en exil rêvent du pouvoir pour perpétuer la dictature…

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Les politiciens anjouanais en exil sont dans le trou noir de la double crise constitutionnelle. Ils rêvent du pouvoir pour perpétuer la dictature, l….

Les politiciens anjouanais en exil rêvent du pouvoir pour perpétuer la dictature…

Les politiciens anjouanais en exil sont dans le trou noir de la double crise constitutionnelle et du séparatisme. Ils rêvent du pouvoir pour perpétuer la dictature, la mauvaise gouvernance et la corruption. Ils glorifient les Constitutions de 2001, 2009 et 2018. 

Ce qui se passe aux Comores depuis 2000 est dû à nos lois fondamentales dictatoriales. Les Comores ont vécu deux expériences traumatisantes en 1997 et 2018. En 1997, les séparatistes ont réussi à occuper l'île d'Anjouan et en 2008, le régime Sambi a ordonné l'invasion militaire pour chasser le président "rebelle" Mohamed Bacar avec le soutien des membres de l'UA (Soudan, Tanzanie, Libye, etc.).

Ces politiciens n'ont pas encore exposé leur position sur les deux questions qui ont eu un impact sur l'évolution politique et sociale des Comores jusqu'à aujourd'hui. Les trois constitutions précédentes ont facilité une corruption endémique élevée, des activités criminelles économiques d'Etat, des abus de pouvoir, des injustices sociales et une violation permanente des constitutions. 

La situation socio-économique s'est presque effondrée et les iliens continuent de chercher à se réfugier, pour des raisons économiques et humanitaires, dans des embarcations fragiles à Mayotte et beaucoup ont péri dans les eaux infestées de requins. Il n'y a absolument aucune réaction de la part de ces politiciens, y compris des autorités publiques. 

Le pouvoir n'est pas un gâteau fruité et crémeux à partager entre des politiciens claniques sans vision. Les Comores ont donc besoin d'une nouvelle Constitution démocratique qui respecte les souhaits des citoyens ordinaires. 

Nos autorités peuvent s'inspirer des constitutions du Kenya, du Ghana, de l'île Maurice, de la Namibie, de l'Afrique du Sud et du Sénégal. La question des systèmes de gouvernance, qu'ils soient de type fédéral ou confédéral, devrait être débattue ouvertement par les citoyens et éventuellement par les organes constitutionnels...

Les Constitutions actuelles ne peuvent garantir ni la bonne gouvernance, ni l'état de droit, ni des élections transparentes et indépendantes. La Constitution a attribué des pouvoirs dictatoriaux au chef de l'État.

Si nous voulons avoir un État démocratique et harmonieux, il serait nécessaire que toutes les parties concernées organisent un dialogue inclusif avec le soutien de l'Union africaine et des Nations unies. Si cette option ne voit pas le jour, alors je crains que les Comores ne subissent le sort du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée Conakry.

NOUS NE DEVRIONS JAMAIS ÉCRIRE NOTRE NOUVELLE CONSTITUTION DÉMOCRATIQUE AVEC DE L'ENCRE ROUGE. AMEEN.

Par Said Hilali

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