En marge des 57e Assemblées Annuelles du groupe de la Banque Africaine de Développement BADLe Président Azali s’est fait l’Avocat des « Petits Etats »
En marge des 57e Assemblées Annuelles du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui ont lieu cette semaine à Accra au Ghana, un panel de haut niveau dit « dialogue présidentiel » s’est tenu ce mardi 24 mai.
Placées sous le thème principal « Atteindre une résilience climatique et une transition juste pour l’Afrique », ces Assemblées ont pour objectif de faire un plaidoyer pour d’une augmentation des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) du FMI en faveur de l’Afrique et pour une reconstitution substantielle du Fonds Africain pour le Développement (FAD).
A ce titre, un dialogue portant sur les « Défis et Opportunités pour le Développement de l’Afrique », avait réuni les Chefs d’État du Ghana, de la Tanzanie, du Mozambique et de l’Union des Comores, ainsi que le Premier Ministre rwandais et le vice-Président ivoirien.
En visioconférence depuis Moroni, le President AZALI Assoumani a lors de son intervention, félicité les équipes de la BAD qui ont enregistrés des résultats très satisfaisants ces deux dernières années malgré la pandémie du Covid-19, ceci sous l’égide du Président du Groupe, le nigérian Dr Adesina. Le Chef de l’État a aussi appelé au soutien de l’action du President Adesina en faveur du renforcement des moyens financiers de l’Institution à travers les mécanismes et instruments financiers internationaux. Il s’agit en particulier de renforcer le Fonds Africains pour le Développement (FAD) qui fête son 50e anniversaire cette année, bras financier de la BAD.
Le Président de la République a souligné la nécessité de porter un attention particulière au financement des projets initiées en faveur des jeunes africains qui, à défaut d’occupation stable et durable, sont susceptibles d’être la cible et les vecteurs d’idéologies extrémistes. Il a donc appelé à un renforcement des mécanismes d’appui à cette frange de nos populations africaines.
Enfin le Président Azali s’est fait l’Avocat des « Petits Etats », de par leur vulnérabilité et leur fragilité naturelle en matière de transition climatique et énergétique, en sus des défis auxquels ils font face au même titre que tous les autres pays. Il a donc appelé la BAD à porter une attention particulière à ces pays, y compris les Comores.
Beit-salam
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