L'ancien gouverneur a souligné la mise de la continuité de l'État. Pour construire un pays, il es..Ce qu'il faut retenir du discours de Mouigni Baraka
J'ai suivi avec intérêt le discours du président du CNT prononcé à l'occasion de l'Aïd el-fitr. Plusieurs thèmes sont abordés liés à l'actualité politique, économique. J'ai fait le choix de commenter deux axes majeurs de cette allocution sans lesquels l'émergence est impossible.
1- La continuité de l'État
L'ancien gouverneur a souligné la mise de la continuité de l'État. Pour construire un pays, il est nécessaire que les régimes successifs respectent ce principe de la continuité de l'État. Le régime d'Azali ne l'a pas compris. Le président du CNT en veut pour preuve l'abandon de plusieurs projets initiés par les régimes précédents dont l'intérêt pour le pays est capital. Il a cité le projet du fioul lourd censé résoudre le problème de l'énergie.
Il y a également le projet relatif à construction de quelques citernes de stockage des hydrocarbures à Moheli. Sur le plan sanitaire, l'arrêt des travaux de l'hôpital de Hombo et le manque d'intérêt dont est victime l'hôpital de Bambao ya Mtsanga constituent sans doute un scandale. La liste est longue des projets à l'abandon.
2- Une justice vouée aux gémonies
L' ancien gouverneur a tancé la Justice pour son injustice. Il a cité le plus célèbre des cas : le cas Sambi. Il a rappelé que bientôt 6 ans que Sambi est victime d'une machine judiciaire paralysée malgré les milliards investis. L' ancien procureur Sako ne dira le contraire, lui qui a comparé l'institution judiciaire à un bateau sans commandant de bord, en plein tempête.
Dans une interview accordée à Ortag.live, l'ancien procureur a clairement dit que malgré les fonds investis le résultat est zéro. Je dis bien zéro. Il faut rappeler que, interrogé sur le cas Sambi , le président s'est dédouané et a accusé la justice de ne pas faire son travail malgré ses injonctions.
Les procès expéditifs qui se sont déroulés à Anjouan dont étaientt victimes le gouverneur Salami et les autres, la condamnation pour intention de manifester de Agwa sont des dénis.
Abdoulfatah Ali
COMMENTAIRES