Qui l’eût cru ? Que les Comores atteindrait des tels sommets d’excellence…UKOMBOZI, déclaration n°6 : Vive les Coelacanthes, vive les Comores
UKOMBOZI, déclaration n°6 : Vive les Coelacanthes, vive les Comores
Qui l’eût cru ? Que les Comores atteindrait des tels sommets d’excellence !
Déjà la qualification à la CAN 2021 des Cœlacanthes apparaissait comme historique, une prouesse qui rentrerait dans les annales du foot comorien. La participation allait dépasser nos espérances. Et pourtant il avait fallu surmonter de gigantesques obstacles.
Petit poucet de la compétition, les Cœlacanthes durent sur le terrain subir des injustices comme des penalties non sifflés. Hors du terrain les observateurs du foot mondial et africain parlent de scandale. Pourquoi a-t-on changé les règles de gestion du COVID, de 48 h d’isolement, la CAN modifia les règles du jeu et passa à 5 jours ?
Pourquoi les Comoriens n’ont pas bénéficié d’aménagement particulier comme d’autres équipes ? Les Cœlacanthes ont donc dû jouer sans gardien titulaire alors qu’Ali Hamada était testé lundi matin négatif ? Et enfin le bus des Cœlacanthes dans les embouteillages induisant un retard considérable qui a obligé les Cœlacanthes obligés à se préparer au match dans le bus !! Pourquoi donc ce bus n’a-t-il pas été escorté comme cela se doit ?
Malgré tout les Cœlacanthes ont fait bonne figure contre mauvaise fortune, fait rayonner les valeurs du sport et bluffé le monde entier. Les superlatifs pleuvent. Victoire historique contre le Ghana, match héroïque contre le Cameroun. Même battu, l’homme du match n’en fut pas moins comorien. Le plus beau but au crédit des Cœlacanthes. Jamais l’image des Comores n’a été aussi lumineuse.
Bien évidemment ce fut l’explosion aux Comores. Célébrations indescriptibles. L’hymne mille fois entonné, drapeau au vent. Tee-shirt chantant la patrie. Un bonheur national comme on en vit rarement dans un pays balkanisé, confronté à l’exploitation et à l’oppression.
Comme partout dans le monde, il n’y a que le sport, spécialement le foot, pour faire vibrer si fortement la fibre nationale, que les sportifs pour incarner la nation. Les Comoriens l’ont vivement vécu. Ceux qui doutent des Comores, de la nation comorienne doivent se réveiller et mesurer la force de notre nation et ses immenses possibilités malgré (et peut-être à cause) de sa petitesse en termes de surface et de population.
Il nous faut alors nous pencher sur la raison d’un tel succès. Et de ce point de vue, force est de mettre en relief quelques éléments clé qui ressortent.
- La direction de la fédération comorienne de foot, animé par Tourqui, a osé formuler un projet ambitieux qui semblait hors de portée : intégrer les instances internationales du foot mondial et participer à des grandes compétitions.
- La constitution d’une équipe dirigeante comorienne autour de Amir Abdou et Ben Amir qui allait s’avérer très professionnelle et animée par des forts sentiments nationaux
- L’attitude consistant à sélectionner les joueurs sans tenir aucun compte de l’île, de la région, etc. On a choisi les meilleurs au grand dam des séparatistes de tout bord.
- La résistance face à l’adversité, le travail acharné dans des conditions matérielles abominables jusqu’à atteindre les résultats escomptés.
Voilà les orientations qui devraient nous inspirer et être étendues à tous les autres domaines.
Le comoro-pessimisme a subi un rude coup. Nous avons des raisons d’espérer, de rêver à des Comores guidé par des vrais patriotes acquis corps et âme aux intérêts du pays. Cela viendra si nous nous y mettons alors Rejoignez-nous dans cette voie.
Ukombozi| Comité National | 25/01/2022
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