Ali Abdoulhamid fut le premier député de la..Décès de l'ancien Ministre Ali Abdoulhamidi : Koimbani et sa région pleurent la mort d'un fils exemplaire
Décès de l'ancien Ministre Ali Abdoulhamidi : Koimbani et sa région pleurent la mort d'un fils exemplaire
La ville de Koimbani, la lignée Inya Foiba dans son ensemble et la région de Oichili-Dimani sont profondément touchées et attristées par le décès de l’ancien ministre Ali Abdoulhamidi, survenu mardi 4 janvier 2022, à Dar Es Salam, en Tanzanie.
Fils du Sultan Abdoulhamidi wa Mdahoma Mfaoumé et de Mzadé wa Mlahayili, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports du tout premier Gouvernement des Comores souverains, sous la présidence d’Ahmed Abdallah Abdérémane, Ali Abdoulhamidi a d’abord été instituteur et a formé plusieurs générations dans le pays.
Cofondateur du Parti Socialiste comorien (PASOCO), il s’est toujours engagé avec énergie pour la défense des Droits fondamentaux. Ce qui lui a valu, pour ceux qui l'ont côtoyé le statut d’un « fervent défenseur des droits sociaux ». Au retour au pouvoir du président Ahmed Abdallah Abdérémane, Ali Abdoulhamid fut le premier député de la région Oichili-Dimani entre 1978 et 1983.
Ancien directeur général de l’Onicor et grand inspirateur de la modernité agricole commune, il avait réussi, dans les années 90, sous l’époque Djohar à asseoir les bases de bonne gouvernance au sein de l’institution nationale chargée de la commercialisation du riz.
Homme de convictions, ce père de famille était très connu pour son tempérament d’homme de principe et intransigeant qui croyait au progrès, à l'action politique et au dialogue. Membre actif et vice-président au Collège des Sages jusqu'à sa disparition, il a réussi à y mettre sa longue expérience de commis de l’Etat et sa haute stature morale. Ce qui a fait de lui une voix plus écoutée dans l’exercice de ses fonctions au sein du Collège et au-delà.
Au-delà de ce statut d’homme d’Etat, Papa Tahia, comme on l’appelle communément, fut le premier maire de Koimbani, entre 2000 et 2005, un projet jusque-là resté dans son stade embryonnaire et sans engouement, mais auquel il a été le premier à croire.
Il faut dire que Feu Ali Abdoulhamidi, son amour surtout envers la ville de Koimbani s’est manifesté depuis très longtemps. Ses empreintes, il les a laissées explicitement, lors de la construction de la grande mosquée actuelle locale par une gestion financière et logistique vigoureuse, fluide et sans reproche.
De cette expérience, la famille et la ville de Koimbani tirent un grand réconfort, sachant que ce riche héritage se poursuit et se prolongera avec les générations à venir.
La ville de Koimbani salue la mémoire d’un homme d’expérience, un grand élu de la République et un fils exemplaire dont toute la région pleure la mort. Elle exprime ses profondes condoléances à tous ses proches, ses filles et fils et à l’ensemble des institutions territoriales.
Qu’Allah l’agrée dans Son Paradis Éternel !
Par Abdoulatuf Bacar
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