Cette dynamique ne serait-elle pas réduite à de petits clivages, à l'image de...Politique : Quelles sont les ambitions de Youssouf Mohamed Boina ?
Depuis des semaines, l'ancien ministre comorien Mohamed Youssouf Boina, alors opposant le plus affûté du pouvoir en exercice, commence à sensiblement et attirer les attentions dans le paysage politique comorien.
Des foules, aux Comores comme en France, se sensibilisent, se mobilisent, se solidarisent autour de lui contre un gouvernement qui semble mener le pays droit à la dérive.
En conférencier avisé, l'homme politique a sillonné des grandes villes françaises sous un processus protocolaire des mouvements sociaux de la diaspora comorienne tels que Dawula Yahaki, Collectif de Paris, Appel de Marseille...
L'homme politique aux discours qui ne manquent pas de commisération pour le peuple souffrant semble bénéficier d'une aura politique séduisante et grandissante.
En simple citoyen observateur socio-politique, il me semble important de questionner en profondeur l'enjeu se dessinant autour de cette ambition sensibilisatrice, dans une configuration politique comorienne bien houleuse.
L'ambition de l'ancien ministre serait-elle d'immédiatement déloger l'homme au pouvoir du palais présidentiel, ou il s'agirait d'une pure stratégie politique consistant à lui baliser le chemin vers le Pouvoir en 2024 ?
Et si on s'en tient à cette dernière hypothèse, les microbes ne lui proviendraient-ils pas de sa propre hygiène ? Autrement dit, cette stratégie politique ne serait-elle pas le principal obstacle à son accès au pouvoir en 2024 ? N'est-il pas tôt pour dévoiler telle ambition aux yeux d'un homme au pouvoir bien rodé aux manigances politiques ? L'ancien ministre pourrait maintenir cette dynamique d'ici à 2024, face aux stratégies et actes comminatoires et machiavéliques du pouvoir en exercice ?
Cette dynamique ne serait-elle pas réduite à de petits clivages, à l'image de Dawula Yahaki, Collectif de Paris, Appel de Marseille, opposition aux Comores dont certains membres sont aujourd'hui les fidèles au pouvoir en exercice ?
L'avenir nous le dira...
Par Omar Moussa
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