Le gouvernement devait en priorité habiliter..Les Mairies et les Préfectures sont les mieux placées pour gérer les questions de changement climatique.
Les Mairies et les Préfectures sont les mieux placées pour gérer les questions de changement climatique
Le gouvernement devait en priorité habiliter les collectivités locales à gérer les questions de changement climatique. Une structure spéciale devait être mise en place en vertu de laquelle les questions de changement climatique peuvent être financées au sein des gouvernements locaux. Ces derniers sont très importants dans l'atténuation et l'adaptation des impacts du changement climatique si le pays doit réaliser des résultats positifs.
Ils ne sont pas consultés dans la formulation des politiques ayant rapport au changement climatique. A la place, ils reçoivent des stratégies à mettre en œuvre, une indication prouvant bien qu'il y a écart de consultation. La planification et la stratégie ont lieu au niveau du gouvernement central (Sirikali ya djuu), mais la pratique et la mise en œuvre ont lieu au niveau du gouvernement local (Sirikali za mikowani). Nous devons identifier exactement quels sont les problèmes que fait face l'administration locale et quel genre de contraintes est-elle confrontée et comment mieux y remédier.
Il existe un écart financier. Le gouvernement local reçoit des instructions à mettre en œuvre, mais ne reçoit pas les ressources d’accompagnement pour mettre en œuvre le travail sur le terrain. En termes de Résonance les dirigeants locaux sont de plus en plus dynamiques et intéressés par l'adaptation et l'atténuation. Là où vous avez des dirigeants politiques actifs, la mise en œuvre tiendra la route malgré le fait qu'ils ont des contraintes de ressources. Mais à l’inverse, là où vous avez des dirigeants de collectivités locales qui ne sont pas motivés en termes de changement climatique il y aura une faible mise en œuvre. Il y a une nécessité d'un mécanisme qui peut aider les gouvernements locaux à mener à bien les activités d'adaptation.
Il n'y a pas de mécanisme pour le transfert des ressources vers les préfectures et Mairies. Bien que les structures soient en place, elles ne sont pas opérationnelles juste à cause du manque de financement.
Faisons appel à la formulation d’un système où des subventions conditionnelles seront destinées aux préfectures afin de répondre aux préoccupations spécifiques sur le changement climatique. J’ignore encore quel est le Ministère en charge du changement climatique mais les fonds sont censés être utilisés dans les préfectures et non au Ministère. Les allocations financières pour soutenir les questions de changement climatique n’ont pas été suffisantes et en conséquence, à l’apparition d’un sinistre, la réponse n'est facilement pas disponible pour répondre à tous les besoins de la communauté. Les récents évènements l’ont bien démontré.
Adinani Toahert Ahamada
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