Un ministre doit être sur le terrain. C'est un travail. «Être ministre, c'est aussi être sur le terrain et...Salim Allaoui Djaanfar l'a bien compris».
Peut-être que cela va vous étonner mais je suis parmi ceux qui approuvent les démarches effectuées de manière objective, et loin de faire de la politique, par l'actuel Ministre de l'Education Nationale de l'Union des Comores et ce pour deux raisons ;
- être ministre, c'est aussi être sur le terrain. Et sur ce point, Salim Allaoui Djaanfar l'a bien compris puisque depuis qu'il est nommé, il ne cesse d'aller à la rencontre des enseignants, des écoles publiques et privées, du personnel de l'éducation nationale, en très peu de mots, des acteurs du système éducatif.
C'est une bonne action qu'il faut saluer.
- et puis, il faut admettre que si l'on veut vraiment mener des réformes considérables sur l'éducation, il faut tenir compte de la réalité ; or, pour y parvenir, il ne faut pas oublier l'essentiel : savoir d'où vient le problème. Mais comment voulez-vous qu'un ministre puisse parvenir à identifier l'origine des maux sans rencontrer, au préalable, l'ensemble des acteurs du système éducatif?
Une simple question que je pose à Mon ami journaliste, Abdallah Mzembaba qui, dans son article publié à Alwatwan, reprochait au ministre de l'éducation, " d'aller de ville en ville, d'école en école et de rencontre en rencontre".
Mais en toute honnêteté, comment un ministre de la santé peut-il mener des réformes de la santé sans rencontrer le personnel de la santé ? Ou comment voulez vous qu'un ministre de l'agriculture puisse mener des réformes sur l'agriculture sans avoir, au préalable, rencontré le monde agricole ? Il en va de même pour le ministre de l'éducation. Je veux dire par là que ses rencontres avec le citoyen, les élèves et étudiants, les écoles publiques comme privées, doivent être vues comme moyens pouvant lui permettre d'identifier d'abord l'origine du problème et ensuite, connaître les objectifs à atteindre.
Un ministre doit être sur le terrain. C'est un travail primordial et qui doit être fait en amont. Et Salim Allaoui Djaanfar le fait bien pour l'instant.
Rendons au moins à César ce qui appartient à César. Qu'en pensez-vous ?
Yhoulam Athoumani
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