Vol à la SONELEC : Une quarantaine d'agents risquent d'être licenciés . Le mal est plus profond que l'on n'y croyait. Après la découverte de
Le vol à la SONELEC, un cancer qui a métastasé
Le mal est plus profond que l'on n'y croyait. Après la découverte de l'existence d'un réseau parallèle de vente d'électricité au sein de la société nationale d'électricité, chaque jour apporte son lot de révélations. Une quarantaine d'agents seraient dans le viseur et font l'object d'une enquête interne pouvant déboucher sur des licenciements pour certains.
Selon une source interne, des riches clients bénéficiaient de certains avantages de la part du réseau des fraudeurs. L'argent facile a poussé certains de nos agents à s'arroger le droit de s'enrichir sur le dos de la société. Comment expliquer qu'un client pouvait avoir plus de 500 000 FC d'électricité alors qu'il aurait payé 100 000FC. Pire, l'argent payé n'apparaissait pas sur le serveur des clients, donc pas dans les comptes de la société.
Du simple agent aux cadres de la société, la vague risque d'emporter plus d'un. Le mal existerait depuis une dizaine d'année, bien que l'année 2017 reste celle de la découverte des premiers symptômes. Tout est parti d'un branchement des plus normal.
Un haut dignitaire -l'actuel président de l'Assemblée, selon des sources fiables- aurait sorti 400 000 FC tout frais compris pour bénéficier d'un branchement triphasé. L'opération est faite en deux temps, trois mouvements, vu le statut du client. Précisons, que M. Moustadroine a réglé tout ce qui était du préalablement au branchement. Quelques temps après, en voulant recharger de nouveau son compteur il s'est avéré que ni le numéro du compteur ni celui du client n'existe dans la liste des abonnés. À la suite de cette affaire, plus de 500 faux clients ont été découverts.
En plus de cette affaire, d'autres découvertes ont été faites. Comme, le fait que des agents de la société bénéficiaient de quotas sur-mesure loin de leur rang et titre. De Mitsamihuli à Moroni, plusieurs agents seraient impliqués dans cette sordide histoire de vol que d'aucuns apparentent à du fatalisme. Depuis 2017 le manque à gagner s'élèverait à 600 000 000 de nos francs selon le Directeur général de la société lors d'une conférence de presse tenue ce matin.
En plus des problèmes structurels la direction doit lutter à endiguer ce que le comorien a érigé comme vertu" mdru tso hiba pvo hazidju hahe"
Ahmed Saïd Badraoui
HaYba FM La Radio Moronienne du Monde
Titre ©Habarizacomores
COMMENTAIRES