D'Omar Tamou à Said Ali Chayhane...Une question d'honneur. Ministre pendant cinq ans et demi, Said Ali Chayhane, et l’un des brucelles qui détenaient
D’OMAR TAMOU A SAID ALI CHAYHANE…, UNE QUESTION D’HONNEUR
Ministre pendant cinq ans et demi, Said Ali Chayhane, et l’un des brucelles qui détenaient le cœur d’un pays en asphyxiant le peuple, qu’ils appauvrissaient. Lui qui s’enrichissait et enrichir son entourage. Sans doute le créancier d’Assoumani et sa brigade est un chouchou d’autre couleur à ce tyran. Aujourd’hui, le peuple est dans la lumière que seul l’argent qui préoccupe l’esprit de ce petit monde de la CRC et Cie. Vite s’enrichir avant que la foudre ne s’affale.
De l’honneur, ils s’en tapent. Un ministre qui faisait la pluie et le beau temps dans un pouvoir, se voit rétrograder… Aussitôt reflué, aussitôt casé Directeur d’une société, sans même un élan de quelques petits mois… donc là, il y a manque. Oui cela peut est faisable, mais que la chaleur du poste ministériel soit adouci d’abord. Alors Demi de ses fonctions de ministres de finances et casé au poste de directeur général de Comores Télécom, cela ne connote que l’amasse de la tune. Passons.
« Omar Tamou, le cran et l’honneur »
Et si l’on se rappelle aussi d’un épisode devant rester historique de 1984 – 1985 ? Mr Omar Tamou, ministre de l’intérieur du président Ahmed Abdallah Abderemaine, a été suite à un remue-ménage reflué. Et comme Said Chayhane aujourd’hui. Il a été nommé directeur général de la Radio Comores. Mais Omar Tamou, sait ce qui veut dire honneur et fierté. Alors immédiatement appris l’information Omar Tamou n’a pas retardé à réagir.
Il s’est vite pointé directement à la radio, il a pris le micro et a refusé ce poste de directeur général de la Radio Comores, donc démissionné en s’adressant directement à Ahmed Abdallah. Partit pour la France, se mit à l’écart pendant un court temps. Et l’année suivante, depuis la France, en 1985 Ahmed Abdallah l’a nommé au même poste du Ministre de l’intérieur chargé de l’information et de la presse. Bon ou mauvais, l’honneur c’est ça. Passons.
« Le pouvoir pondeur de l’abaissement »
C’est à l’époque où un ministre avait du nom et de la valeur. Une époque où un ministre a Il a été choisi soit par sa compétence, soit sa rigueur, soit par sa popularité… donc technique ou politique. Contrairement à ce moment, surtout ces cinq dernières années où un ministre doit être de la pâte à modeler ou un béni oui, oui. Tout comme les Directeurs… des postes contre des cris et de rabais. Tu cries, tu insultes, tu t’inclines et deviens coursier un temps après le décret.
Comment donc un directeur ne peut être plus puissant que son ministre tutelle... ? L’ancien directeur des Douanes, l’ancien Directeur de Com’AIR assistance et celui des Aéroport depuis cinq ans et demi illustrent le cas. L’honneur de l’homme ne se mesure pas ni par ses blazer ni sa grosse bagnole ou son château issus de l’argent du peuple, mais se mesure par sa fierté et sa rigueur.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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