Un parti qui se divise, un pays qui se tient sage. Ce que nous pouvons constater après ce remaniement opéré il y’a peu par son excellence, le présiden
UN PARTI QUI SE DIVISE, UN PAYS QUI SE TIENT SAGE
On peut parler de guerre des egos surdimensionnés, car ces gens-là ne pensent qu’à eux à l’image qu’ils ont d’eux même.
Ce que nous pouvons constater après ce remaniement opéré il y’a peu par son excellence, le président de la République de l’Union des Comores, c’est que désormais, le parti que tout le monde croyait au pouvoir n’existe plus. Il s’agit bien évidemment du parti qu’on aimait appeler communément « CRC ».
Aujourd’hui il y’a ceux qui font tout pour être apprécier par « Maman » (première dame) et l’héritier « Fatihou » et ceux qui choisissent être autonome, qui font confiance en leur savoir-faire et qui souhaiteraient mettre leur science à contribution pour le développement de notre chère patrie. Vous l’aurez compris, la guerre, finit toujours par faire des vainqueurs et des vaincus, mais surtout des victimes. Parmi les vainqueurs, on a les enfants de « Maman », en l’occurrence, la « bande » à Chayhane, Bélou, Mgomri et j’en passe. On compte parmi les vaincus, l’équipe qui réunit en elle, des hommes comme Maoulana Charif, Msa Mladjao, Mohamed Mwandzé, Yahaya Mohamed Iliassa pour ne citer qu’eux. Enfin il y’ a nous les citoyens qui sommes victimes de cette lutte entre les ténors du « CRC ».
Pour illustrer tout ça, je vais prendre un exemple récent :
On a le cas Msa Mladjao (d’abord Agent Comptable pendant plus de 6 ans à Comores-Télécom et également à la SNPCF, Secrétaire Général au ministère des Finances de l’union des Comores, puis dernièrement Directeur Général des Comores-Télécom). Malgré qu’il ait occupé tous ces postes clés sur le plan national pendant plus de 15 ans, très peu sont les Comoriens et comoriennes qui ont ou avaient « une image » de lui. Je parle bien évidemment de la majorité des Comoriens qui ne s’intéressent que de la politique et des hommes d’Etat. Ceux et celles qui le connaissent, c’est pour son calme, son savoir-faire, son humilité, sa discrétion, mais surtout sa rigueur et son professionnalisme dans tout ce qu’il entreprend. Pendant les deux dernières années, il était à la tête d’une des plus grandes sociétés d’Etat.
Il s’agit de Comores-Télécom qu’on ne va pas s’attarder à faire un portrait. Nous savons tous sur la mauvaise santé financière, sociale et politique que cette boîte vivait. Il lui a fallu juste deux ans pour redresser la « Maison Comores-télécom ». Oui, il a réussi là où d’autres comme Omar Mgomri. Ce dernier n’a jamais réussi à digéré ce que tout le monde considère comme victoire pour le dernier DG de Comores-Télécom. Or, s’il y a bien quelque chose que nous connaissons chez ce dernier, c’est bien sa fierté, son ego et son hobbit des chiffres. Comme nous l’avons démontré, Mladjao était secrétaire général au ministère des Finances, anciennement dirigé par « l’enfant préféré » de « Maman » et de « l’héritier ». Il s’agit bien sûr de Said Ali Chayhane, aujourd’hui nommé DG de Comores-Télécom.
Le courant entre Chayhane (qui par le biais de ses fonctions découvrait le monde des finances) et Mladjao n’a jamais était au bon fixe, jusqu’à ce que, le dernier directeur général de Comores-télécom a fini par claquer la porte au dernier ministre des Finances. Chayhane et Mgomri sont dans le même camp (le camp des enfants de la maman). De par tout ça Mladjao était beaucoup plus autonome pour continuer à servir la Nation. À quelques jours de sa nomination en tant que Secrétaire général du gouvernement, Mgomri devait en même temps se venger et faire plaisir à son « frérot » Said Ali Chayhane. Par ailleurs, nous savons que Msa Mladjao sait faire profil bas.
Contrairement à Mgomri. Alors qu’il venait d’être déchu de ses fonctions de directeur général de Comores-télécom, par l’ancien pouvoir de son excellence Ahmed Abdallah Mohamed Sambi (ancien président de l’Union des Comores), Mgomri a préféré poser une indisponibilité pour fuir ses responsabilités et continuer à servir le pays. Heureusement, l’ancien pouvoir lui avait refusé ce privilège. Mgomri est partie de force et est allé jusqu’à porter plainte contre Comores-Télécom. Quant à Said Ali Chaihane, depuis 2007, ce dernier n’a pas servi au pays. Comme Mgomri, il est parti avec sa science dès qu’il le pouvait. Il n’a pas trouvé bon de rester dans les « couloirs » à la douane nationale pour continuer à servir la patrie.
On dit bien comme Mgomri, parce que, lui à chaque fois dont il n’est pas directeur, il part sans regrets ni remords. Par contre Msa Mladjao, lui a toujours resté fidèle à ses convictions, qui sont de servir le pays et les citoyens comme il le peut et quand il le peut. Que ce soit dans le couloir des Comores-Télécom où il est cadre professionnel parmi les cadres professionnels ou dans d’autres institutions (SNPSF où il était nommé Agent Comptable par Mamadou). Cependant, nous savons que directeur ou pas Msa Mladjao servira son pays comme il l’a toujours fait. Que ça soit dans les « couloirs » de Comores-Télécom ou dans d’autres fonctions.
Pour conclure, ce conflit que nous avons appelé « la guerre des egos surdimensionnés » entre Msa Mladjao et Said Ali Chaihane et Omar Mgomri est loin d’être un cas isolé. Nous sommes malheureusement entre les mains des « petits bobos », des immatures, des irresponsables, des égoïstes.
Peut-être que l’actuel président de la Nation a déjà commencé à penser à sa propre réélection ?
DAMIR BEN ALI
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