Rajeunissement progressif du Cabinet Présidentiel, du Secrétariat Général du Gouvernement et de l’appareil diplomatique. Par une conférence de presse
Rajeunissement progressif du Cabinet Présidentiel, du Secrétariat Général du Gouvernement et de l’appareil diplomatique.
Par une conférence de presse tenue par le Porte-parole de Beit-Salam, il y a de cela plusieurs mois, l’idée de recourir à des nouvelles ressources humaines plus qualifiées pour des hautes responsabilités semblait être initiée.
Dans son domaine réservé qu’est la diplomatie, le Président vient d’opter pour le choix d’un célèbre prédicateur au poste de l’Ambassadeur des Comores auprès de l’UNESCO. Un choix de raison. Le mode regrettable de désignation jadis observé jusqu’à la à cet important poste est rejeté de tous pour avoir gravement porté atteinte à l’Etat.
Depuis 2016, le Secrétariat Général du Gouvernement était devenu la cheville ouvrière du régime, décrié en permanence pour la rigidité et la rigueur de l’ex SGG. Une « révolution » s’est faite. Les raisons et motifs se font connaître. Certains ministères régaliens en faisaient pareils.
Toutefois, avant de s’envoler pour l’extérieur, le Chef de l’Etat a procédé à quelques nominations stratégiques au sein de la haute administration publique. Signe de réformes ? De volonté de progrès ? La suite nous le dira. L’espoir reste permis.
Parmi ces postes clés, on peut citer celui du nouveau Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement confié à un excellent Juriste, Dr en droit, formé à Rabat lequel officiait au Commissariat Général au Plan, organe pivot rattaché audit Secrétariat Général du Gouvernement. Il est un fin connaisseur de ces rouages et de la machine gouvernementale dans son ensemble. Bon vent à lui.
Un Confrère et Enseignant de la Fac de droit de Mvouni se voit confier un tout nouveau poste de Consultant de la Présidence en matières juridiques.
Ce Docteur en droit public et connaisseur des questions fiscales détient les connaissances théoriques requises pour être à la hauteur d’une telle responsabilité. « Consultant », il en émettra des avis, rien n’oblige qu’ils soient suivis.
Au vu de l’enjeu et de la place centrale qu’occupe la problématique juridique dans la gouvernance, un pool de juristes serait à constituer pour appuyer tant les équipes ministérielles, le Secrétariat Général du Gouvernement que la Présidence.
Le Benjamin des nouveaux recrus est du domaine moderne de la communication. L’importance accrue de la communication dans le fonctionnement quotidien étatique rend nécessaire une bonne maîtrise des outils et techniques inhérents à ce domaine. Jeune dynamique à la tête d’une agence de com, Tartib, il a apporté une grande touche dans son domaine. Espérons que l’opportunité lui sera offerte d’innover dans cet environnement atypique.
Les deux premiers n’auront aucune période de grâce, l’agenda parlementaire de la session ordinaire qui se présente le justifie. Ils seront mis à l’épreuve.
Gageons que des pages nouvelles et ambitieuses sont en train de s’ouvrir pour l’intérêt du pays.
Bonne chance à eux !
Par Damed Kamardine
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