Présidence de l’Union Directeur de Cabinet Communiqué --------------- Schizophrénie et mauvaise foi d’Azali Assoumani Dans son discours pron...
Directeur de Cabinet
Communiqué
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Schizophrénie et mauvaise foi d’Azali Assoumani
Dans son discours prononcé à l'occasion du nouvel an Islamique, le Colonel Azali Assoumani arc-bouté et têtu comme à son habitude jusqu'au boutisme, poursuit son monologue appelant à un soi-disant dialogue dont l'ensemble de la classe politique comorienne a déjà répondu par une fin de non recevoir.
La première des raisons de ce refus catégorique n’est pas la moindre : Azali Assoumani ne dispose d'aucune légitimité, ni de légalité depuis le 26 Mai 2021 à appeler à un quelconque dialogue, son mandat légal étant arrivé à son terme depuis cette date. Aucun membre de l'opposition comorienne n'est disposé à lui concéder la moindre concession sur cet aspect de la problématique politique nationale. Alors, si cela l'amuse tant, il peut continuer ses singeries et sa mascarade, mais il ne trompe personne.
Il y a tout de même un point qui nous interpelle par sa singularité. Le Colonel se serait rendu de son propre chef à Addis Abeba pour rencontrer le Commissaire à la paix et la sécurité évitant soigneusement la hiérarchie le président de la Commission de l’Union Africaine. Bizarre non ?
Et qu'en bien même, comment ce Haut dignitaire de notre Organisation continentale aurait unilatéralement décidé, sans la moindre concertation, le parrainage d'un faux dialogue en septembre sans l'accord préalable d’éventuelles parties prenantes non choisies et désignées par le Colonel Azali Assoumani en personne: c’est ubuesque comme démarche.
Toujours est - il que le Gouvernement de Transition en Exil ne dérogera pas sur sa position et, pour la énième fois, répond par une fin de non recevoir tout en réaffirmant sa stricte lecture de la constitution de 2001 pour laquelle il confirme son attachement indéfectible et non négociable.
Il réitère donc sa seule préoccupation constitutionnelle de mettre tout en œuvre pour organiser, une fois les conditions réunies, la Tournante de l'île Autonome d'Anjouan.
Paris le13 août 2021
Kamal Abdallah (photo)
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