Nous payons le prix de l’inconséquence de leurs actes. De leur manque de prévision. De l’absence de sanctions en cas de manquements. Seul le...
Nous payons le prix de l’inconséquence de leurs actes. De leur manque de prévision. De l’absence de sanctions en cas de manquements. Seul le faible est sanctionné, suspendu, radié, licencié.
Nous payons le prix de nos silences gênés, sinon complices, parce qu’incapables de porter haut et fort les revendications légitimes d’une population en manque de tout. Quoiqu’on dise, les pouvoirs publics ont besoin de contre-pouvoir, d’un peuple qui crie son ras-le-bol, de députés qui contrôlent l’action gouvernementale. De leaders de l’opposition qui critiquent, proposent, tempêtent et manifestent leur mécontentement.
Ce boulevard là, dont on dit qu’il s’est ouvert n’arrange personne, pas même lui. La preuve. Le pays manque de tout, « les autorités » qu’il a lui même nommées, s’en remettent à dieu et crient à la malédiction pour tenter de justifier leurs manquements, car certains qu’il se défoulera en leur hurlant dessus et passera à autre chose. La seule pression qui vaille est la pression populaire. Et il a tout fait pour la museler. 
La sanction tombera pour le pauvre quidam qui est payé moins de 200 euros le mois, qui aura eu l’impudence de dire que « le système est pourri ». Et qu’est ce qu’il est pourri le système.
Par Faïza Soulé
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