L’instruction judiciaire continue dans l’affaire de ce coup d’État démantelé à une journée de son exécution. Après l’audience devant le parq...
L’instruction judiciaire continue dans l’affaire de ce coup d’État démantelé à une journée de son exécution. Après l’audience devant le parquet, quatre prévenus, dont Paul Rafanoharana et Philippe François, deux Français arrêtés mardi 20 juillet, ont été transférés mercredi après-midi à la prison de Tsiafahy.
En plus de Paul Rafanoharana et Philippe François, Aina Razafindrakoto, l’associé des deux Français dans le fonds d’investissement Tsarafirst, et Victor Ramahatra, ancien Premier ministre sous Didier Ratsiraka, consultant de l’entreprise Madagascar Oil iront attendre le procès à la prison de Tsiafahy, la prison de haute sécurité du pays, située dans la capitale.
Selon une source proche du dossier, les épouses des deux Français sont elles envoyées à Manjakamadiana en résidence surveillée.
Victor Ramahatra est passé devant le premier substitut du procureur. Il été inculpé pour atteinte à la sureté de l’État, complot pour élimination physique du chef de l’État et association de malfaiteurs.
Selon une autre source qui préfère rester anonyme, cinq généraux ont été placés eux sous surveillance judiciaire. En tout, 21 personnes ont été déférées au Parquet d’Antananarivo, confirme la procureure. Aucune autre information n’a filtré sur les autres inculpations.
L’enquête de fond, elle, commence seulement, précise la procureure auprès de la cour d'appel d'Antananarivo. De ce fait, la date du procès n’est pas connue pour le moment.
Par Laure Verneau, correspondante de RFI à Antananarivo
La procureure malgache près la Cour d'appel d'Antananarivo, Berthine Razafiarivony, dans son bureau en août 2018. © Laure Verneau/RFI
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