L’Acadie est arrivé à bon port, aux Comores ! Construit en 1971 par les chantiers de la Perrière, à Lorient, 42 m de long, l’Acadie a transporté des m
Lorient. L’Acadie est arrivé à bon port, aux Comores !
Racheté aux enchères et préparé au port de pêche de Lorient (Morbihan), l’ancien ferry qui a desservi les îles de Belle-Ile et Groix pendant 45 ans, a mis deux mois pour rejoindre son nouveau port d’attache en océan Indien.
« Pas de panne, le bateau s’est très bien comporté. Dans les grosses vagues de 5 à 6 m au Cap de Bonne Espérance, il a roulé mais il a tenu. C’est un super navire ! » L’armateur Pierre-Louis de Rande est heureux. Et son équipage aussi.
Parti de Keroman, le port de pêche de Lorient (Morbihan), le 23 juin, l’Acadie, ancien ferry qui a desservi Belle-Ile et Groix pendant 45 ans, est arrivé à bon port, mardi 24 août 2021. À Moroni, aux Comores.
Des milliers de souvenirs
Pierre-Yves de Rande, président d’une société spécialisée dans la logistique en Afrique, avait racheté l’ Acadie aux enchères juste avant l’été 2020. Le navire, réformé, avait été mis en vente par la Région Bretagne.
Construit en 1971 par les chantiers de la Perrière, à Lorient, 42 m de long, l’Acadie a transporté des milliers de personnes entre les îles et le continent. Dont de nombreux collégiens et lycéens pour lesquels le navire reste un souvenir marquant de leur jeunesse.
Cap sur l’île d’Anjouan
À Moroni, l’Acadie doit se plier aux formalités administratives locales. En outre, les dix marins, comoriens et malgaches, sont consignés à bord, par précaution, à cause du Covid-19.
« Ils ont subi les tests PCR, on espère obtenir les résultats mercredi ou jeudi », précise Pierre-Yves de Rande, sur place.
Le périple de l’Acadie n’est pas totalement accompli. Le bateau doit rejoindre Mutsamudu, port de l’île proche d’Anjouan. Si tout se passe bien, ce sera effectif ce week-end du 28 août 2021.
Ce sera la base, d’où le ferry rayonnera en transport de marchandises et passagers vers la Grande Comore, Mayotte et Madagascar.
Le retour au pays
« On a hâte d’y arriver, confie Pierre-Louis de Rande, car la plupart des marins sont Anjouanais. Une grosse fête les attend, c’est déjà la liesse nous dit-on. Car les gars ont quitté le pays depuis longtemps. »
Par Ouest France
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