Le saviez-vous ? Le dialogue de la discorde a fait pschitt Il n'est désormais un secret pour personne que la montagne du dialogue n'...
Il n'est désormais un secret pour personne que la montagne du dialogue n'a finalement accouché que d'une souris. Le jour de l'Aid Al Adha, Azali n'a pas mâché ses mots à la grande mosquée de Mitsoudje. Pour lui, c'est un niet ferme et catégorique: si dialogue il y a c'est pour négocier les modalités et les conditions dans lesquelles vont se dérouler les scrutins de 2024.
Point barre ! Hier soir sur CLC, son porte-parole attitré, en la personne de Ali Msaidie, l'a répété à qui veut bien l'entendre. Alors là, la messe est dite. Cela ne vient-il pas justifier nos craintes sur le manque de sérieux de ce discours et de crédibilité de ses initiateurs ?
De quoi faire taire les thuriféraires du régime qui se sont donné pour mission de vendre du rêve à l'opposition aux fins d'amener celle-ci à légitimer les coups d'État constitutionnels. Il est triste et étonnant de constater que, malgré cette mise au point du porte-parole du gouvernement, quelques journalistes et politicards à la solde du dictateur continuent, comme les hommes d'église, à vouloir prêcher la bonne parole du dialogue.
Que faut-il dire pour arriver à convaincre ces avocats du diable que les forces démocratiques n'ont que faire de leurs élucubrations sur ce dialogue de la discorde? Ce minable débat est désormais clos, il n'a pas lieu d'être.
Je persiste et signe : une sortie de crise pacifique a pour passage obligé une intercession de la communauté internationale. À défaut, il ne reste comme alternative que le recours à la force armée.
L'idée d'un soulèvement populaire ou d'une intervention de l'armée pour rétablir la légalité républicaine et mettre Azali hors d'état de nuire est une option à ne pas exclure pour sortir le pays du chaos.
Par Youssouf Boina (photo à gauche), ancien SG du parti UPDC
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