La ville de Tsembehou oubliée par la répartition des ambulances à Anjouan, quelle injustice ? Il est souhaitable de mettre à plat les choses...
Il est souhaitable de mettre à plat les choses et de faire le point de manière succincte sur la répartition des ambulances au niveau de l’île d’Anjouan. Toute proportion gardée, il est fort intéressant de mettre l’accent sur cette information cardinale que la Ministre de la Santé et de la cohésion sociale, originaire d’Ouani-Anjouan est à coup sûr une missionnaire ayant pour objectif fondamental de juguler tous processus de santé dans la Région de Cuvette et, plus précisément dans la Ville de Tsembehou. En effet, il est bon de savoir que les hôpitaux publics bénéficiant de ces dispositifs sont : l’hôpital de Bambao M’tsanga délaissé par l’Etat, Pomoni, Mutsamudu et Domoni.
Notre question la plus limpide méritant d’être posée est la suivante. Est-ce que les villages de Pomoni et Bamabao M’tsanga sont plus peuplés que la Région de cuvette ? Pour aller vite en besogne, il y a lieu de spécifier ici que la Région de cuvette est composée de trois localités que l’on peut énumérer comme suit : Tsembehou comme chef lieu, Chandra et Dindri. D’après les informations actualisées par Wikipédia, la ville de Tsembehou par son développement considérable, connu au cours de cette dernière décennie, figure par excellence parmi les cinq villes les plus peuplées des Comores.
Pourquoi cette ville a été délaissée et mise en carafe par le gouvernement ? S’agissant d’une organisation des élections, tous les candidats se bousculent pour obtenir les nombres de voix dans les 10 bureaux de Tsembehou. En définitif, je saisis la balle au bond pour adresser un vibrant appel au ministre de la santé, Madame Yacout native de WANI, de prendre acte que la ville de Tsembehou connait un développement significatif dans tous les domaines grâce à la diaspora de Tsembehou résidant à Mayotte et en France qui s’engage de pied ferme à contribuer aux rayonnements de cette ville considérant comme la ville la plus propre des Comores.
Madame la ministre Yacoub, si vous avez de pouvoir de répartition, je vous recommanderai de déployer des efforts inlassables et de lutter à outrance pour que l’hôpital de Bambao M’tsanga retrouve son image ternie par le gouvernement.
BACAR Azihar Abdou, Marseille
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