Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, chargé de la Défense, souligne que le texte comporte «des grandes nouveautés» jamais prises en co...
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, chargé de la Défense, souligne que le texte comporte «des grandes nouveautés» jamais prises en compte auparavant. Youssoufa Mohamed Ali cite notamment l’avancement généralisé des fonctionnaires, le dispositif mis en place par le ministre des Finances pour payer les agents de l’Etat tous les 25 du mois. Mais surtout les projections à la hausse des dépenses d’investissement sur ressources propres.
Le directeur de cabinet du président de la République a estimé hier que la loi des Finances 2021 reste «la meilleure de tous les temps», ajoutant que le pays est en train de vivre «une mini-révolution» en matière de gouvernance des finances publiques.
Youssouf Mohamed Ali fonde ses convictions sur trois aspects : l’avancement généralisé des fonctionnaires, le dispositif mis en place par le ministre des Finances pour payer les agents de l’Etat à chaque 25 du mois. Mais surtout les projections à la hausse des dépenses d’investissement sur ressources propres.
Le dernier avancement de tous les agents de l’Etat remonte il y a 18 ans, en 2003 sous le premier mandat de l’actuel chef de l’Etat, Azali Assoumani. «Rien que cet aspect, nous pouvons dire que cette loi des finances 2021 revêt une grande particularité», avance-t-il. «Depuis 2016, nous avons assuré la régularité des salaires et depuis fin 2020, les agents sont payés à chaque 25 du mois, c’est un grand bond en avant», a-t-il ajouté.
L’autre nouveauté, selon le directeur de cabinet du chef de l’Etat, est la hausse quasi-régulière des dépenses d’investissements sur fonds propres. Les dépenses en capital de l’Etat ont connu une progression de 3,7% pour s’établir à 5,6% du PIB contre 5,9% en 2017, d’après la Banque centrale des Comores (Bcc). «Tous ces investissements propres permettent de financer des chantiers propres sur les trois îles, nous devons être fiers. Je crois que cette loi des Finances reste la meilleure que le pays n’a jamais connue jusqu’ici», a insisté Youssoufa Mohamed Ali.
Les dépenses en investissements sur fonds propres étaient de l’ordre de 10,5 milliards en 2019, 7,5 milliards en 2016 contre 12,4 milliards en 2017.
7,5 milliards en 2016, 12,4 milliards en 2017
Les fonds d’investissement étaient de l’ordre de 9,5 milliards en 2018 à cause notamment des autres dépenses de souveraineté prise en charge par le gouvernement : le financement des Assises nationales de février 2018 et celui du référendum du mois de juillet de la même année.
L’Etat a financé à 100% le scrutin référendaire et a dégagé des ressources propres pour créer le Focad (Fonds de consolidation des acquis démocratiques) qui a permis également au gouvernement de financer toutes les élections (présidentielles, gubenatoriales et communales) entre 2019 et 2020 sans aucun apport extérieur. La loi des Finances 2021 projette des investissements sur fonds propres de l’ordre de 15 milliards, d’après le ministre des Finances, Said Ali Said Chayhane. Source: Alwatwan, 05/03/2021
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