Le ministère des Sports a fini par céder après la vague d’indignation suscitée par la décision des clubs de garder leurs internationaux au c...
Le ministère des Sports a fini par céder après la vague d’indignation suscitée par la décision des clubs de garder leurs internationaux au chaud
La logique et la justice l’ont emporté. Les footballeurs internationaux amenés à évoluer hors de l’Union européenne pendant la trêve de mars, que les clubs français souhaitaient retenir en raison d’une septaine à leur retour, disposeront finalement d’une dérogation s’ils respectent une bulle sanitaire.
« Le ministère des Sports confirme que les internationaux de retour de compétition officielle hors UE avec leur équipe nationale, française ou étrangère, sont exemptés de septaine dès lors que le respect d’un strict protocole sanitaire et médical est garanti (bulle + test PCR quotidien au retour en club) », a écrit le ministère dans un communiqué samedi. « Ils pourront donc s’entraîner et jouer sans application d’un délai de 7 jours », est-il précisé.
Cette clarification ouvre une porte de sortie à de nombreux internationaux évoluant en France alors que les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 s’étaient entendus mercredi, « à l’unanimité », pour ne pas les libérer en vue des matchs de leurs sélections, craignant qu’un isolement à leur retour ne les prive des rencontres de la 31e journée le week-end du 3-4 avril.
Depay libéré, délivré
En raison de la pandémie de Covid-19, la Fifa a assoupli ses règles de convocation des joueurs pour la prochaine trêve internationale qui débute lundi, autorisant les clubs à retenir leurs footballeurs si une quarantaine est obligatoire au retour. Et partout en Europe, les prises de position des clubs se sont multipliées en faveur du blocage des internationaux amenés à voyager hors du Vieux Continent.
Mais, à l’inverse, de nombreux joueurs et sélectionneurs, notamment en Afrique, s’étaient émus de cette situation, surtout que les joueurs de l’équipe de France, eux, avaient obtenu une dérogation pour être exemptés de septaine, malgré des déplacements prévus au Kazakhstan (28 mars) et en Bosnie (31 mars), en qualifications pour le Mondial-2022.
Estimant cette décision « injuste », l’attaquant néerlandais et capitaine lyonnais Memphis Depay avait publié sur Twitter vendredi un appel au gouvernement français, demandant de pouvoir rejoindre la sélection des Pays-Bas, qui doit notamment jouer en Turquie (24 mars). Le voilà entendu.
©️20minutes
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