Pourquoi la prise de parole judicieuse du Dr Martial Henry, est zappée par les médias et les politiques comoriens au profit de l’interventio...
Pourquoi la prise de parole judicieuse du Dr Martial Henry, est zappée par les médias et les politiques comoriens au profit de l’intervention sulfureuse de Mansour Kamardine (MK) ? Le ministre des affaires étrangères et un vice-président de l’Assemblée fédérale ont cru bien faire en relevant les propos scandaleux de MK. Des interventions mal inspirées traduisant leur méconnaissance de la question de Maore. C’est comme si on voulait mettre de l’huile sur le feu et écarter toute tendance susceptible d’apaiser les tensions !
Car, comme à son habitude, MK cherche toutes les occasions pour vomir sur les Comores. Une démarche populiste classique pour s’attirer la sympathie de la France impériale qui mène la danse et celle des électeurs les plus extrémistes
Le drame qui endeuille Mwali ces dernières semaines, vient encore prouver le destin commun des quatre îles de l’Archipel des Comores.
Dzaoudzi se démène pour soutenir Fomboni dans la détresse. Ce fut le cas au deuxième et troisième trimestre de 2020 lorsque Moroni cherchait à témoigner sa solidarité à Mamoudzou frappé de plein fouet par la première vague du covid 19.
Et chaque fois des obstacles furent créés artificiellement, donnant lieu à des polémiques insensés.
Plus le temps passe, plus les jeunes dirigeants maorais qui émergent se répandent en propos anti-comoriens, renient leur culture et se font plus français que les français de France. Leur négationnisme de l’histoire qui a produit la nation comorienne rejoint les manipulations françaises pour construire l’histoire de notre région à leurs avantages. Car souvent l’histoire est écrite par ceux qui ont le pouvoir et traduit les tendances du moment.
Dr Martial Henry vient leur rappeler, en tant qu’ancien de l’île, en tant qu’ancien dirigeant du Mouvement Populaire Maorais. Leur volonté, aux anciens, de rester français n’impliquait nullement une renonciation aux liens familiaux entre les îles. Ils ne voulaient pas de « l’indépendance à la con » comme l’avait souligné Bamana, non sans quelque raison. Les anciens des quatre îles avaient conservé leurs liens amicaux et fraternels. Ils se rendaient les uns chez les autres quand ils voyageaient entre les îles.
Malgré les 45 ans de séparation, les traditions n’ont pas tant changé à Maore. On célèbre les mariages et on enterre les morts de la même façon. On pratique notre religion commune de la même façon.
Notre problème, ce sont nos dirigeants. Ils ignorent l’intérêt commun. Ils nous divisent pour mieux en profiter. Car les séparations créent des nouveaux pouvoirs, des nouveaux postes juteux, etc.
Quand MK stigmatise la corruption, le clientélisme, etc. Il ferme les yeux sur ce qui se passe à Maore. Ici les scandales sont étouffées mais à Maore non. Les rapports de l’État français dénonçant les mauvaises gestions (le clientélisme, la gabegie,...) sont accessibles via le net et circulent parfois sur les réseaux sociaux.
La géographie et l’histoire imposent à nos quatre îles de vivre ensemble dans l’harmonie et le bien être. Au lieu de persister dans la division, on devrait rechercher les meilleures voies de l’unité.
Commencer par supprimer le visa Balladur criminogène et lui substituer une politique judicieuse et ferme contre l’exode rural au sein d’une île et entre les îles.
Idriss(13/01/2021)
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