La jalousie d'une nouvelle génération de la honte Nous, nouvelle génération comorienne, devrons arrêter d'accuser toute politique ou...
Nous, nouvelle génération comorienne, devrons arrêter d'accuser toute politique ou toute personne ayant occupé une fonction d'état dans ce pays du voleur sans preuve.
À la limite on observe réellement de la jalousie intergénérationnelle. Avant d'accuser qui que ce soit de voleur, on devrait être capable d'exposer ce qu'on lui reproche.
Rien ne fait de nous les plus meilleurs parce qu'on n'a encore pas occupé leurs postes.
Nous ne devons pas laisser nos émotions prendre notre dessus. Nous devrons être capables de proposer autre chose voire un autre système politique à ce pays, au lieu de passer notre temps à critiquer tout le monde à raison ou à tort.
Oui, l'ancienne génération, n'a pas été meilleure. Mais que ce que nous avons proposé de différent.
On passe notre temps à râler sur les réseaux sociaux sur tous les sujets sociopolitiques du pays, mais on n'est même pas capable de quitter ces pays développés où nous nous résidons majoritairement pour apporter notre savoir-faire.
Oui, certains me diront que même si on rentre, l'insertion professionnelle reste difficile. Mais qui vous a dit que ça serait facile ? Personne.
Rien ne nous honore de passer notre temps à accuser tout politicien comorien de voleur sans preuve. Au lieu de râler sur les anciennes générations, trouvons les moyens de nous faire une place dans la vie sociale, économique et politique de ce pays.
Cette jalousie intergénérationnelle n'est ni motivante, ni solution de quoi que ce soit. Cela ne fera juste qu'installer de plus en plus un désespoir, une haine et un repli sur nous-mêmes.
nous ne devons pas trouver des coupables de notre échec. Plutôt devenir des acteurs, et responsables de notre avenir comme celui de notre pays.
Pourquoi nous ne demandons jamais de compte aux politiques après leur fin de mandat ou leurs fonctions ?
Pourquoi toujours attendre dix ans plus tard pour les accuser de voleurs alors que nous sommes ceux et celles qui sont toujours derrière eux pour des petits contrats misérables.
Tant qu'on ne sera jamais cohérent que ce qu'on veut réellement, nous restons les seuls perdants. Ce n'est pas dans cette jalousie intergénérationnelle que nous allons changer quoi que ce soit dans ce pays.
À force de ne rien faire, on ne fait de nous que les malheureux, haineux, râleurs de la politique comorienne.
On parle plus sans rien proposer, et on espère un changement.
À part nous corriger les uns aux autres des petites fautes d'orthographe et de grammaire sur les commentaires, que ce qu'on fait de plus de mieux.
Je suis de loin l'avocat de nos politiciens, mais l'hypocrisie m'est une phobie.
Laïthe A. M
COMMENTAIRES