DANS AZALILAND Profession mercenaire en col-blanc Décidément les temps sont durs pour un ancien griot de la diplomatie ...
DANS AZALILAND
Profession mercenaire en col-blanc
Décidément les temps sont durs pour un ancien griot de la diplomatie
touristique comorienne, à tel point qu’il perd totalement la raison puisqu’il
est saisi d'une bouffée délirante qui traduit son désarroi et sa perte. Ce qui
le rend dangereusement vulnérable et, parfois même, horriblementhystérique.
Sans pour autant chercher à lui accorder des circonstances atténuantes, - loin
de moi cette idée -, on peut tout de même admettre qu'il est victime de la
double peine cetaffilié aux affaires étranges du gouvernement comorien.
La raison est toute trouvée ! En effet, il est victime du contexte sanitaire
actuel avec son lot de conséquences désastreuses imposant de surcroit les
mesures restrictives dontla fermeture des frontières comme principe de
précaution et le confinement comme celui de geste barrière.
Voilà donc une situation dramatique pour un prédateur des finances publiques
qui se voit perdre une source de détournement de fondsneutralisée par les
fâcheuses circonstances sanitaires, et qui le prive ainsi d’un moyen
d'enrichissement illicite pratiqué en tant qu’un jongleur invétéré au moyen
des occasions nées et justifiées à partir des missions fantômes taillées sur
mesure pour satisfaire les besoins incessantes et insatiables.
Client politique du régime réputé avide et rapace, cet amoureux fou des
aéroports est désormais cloué au sol désespérément, au grand dam de faux
projets funestes gelés. Il est en conséquence contraint de se recycler pour
survivre. Et ilsemble avoir trouvé une nouvelle voie de salut , une vocation,
un métier qui lui va comme un gant : « le Tonton Flingueur. »C’est donc son
cas puisqu’il est carrément appelé à la rescousse du régime dangereusement
menacé dans ces moments en raison de l’implication assumée de la gauche
française dans la crise institutionnelle et constitutionnellecomorienne
exprimant ouvertement qu’elle prend fait et cause aux revendications des
forces vives contre le régime dictatorial de Moroni.
Docteur-la-mort ou encore SNIPER comme le surnomme ses intimes serait en
mission commandée. Sa sortie médiatique de cette semaine dans les colonnes de
Habari Za Komor ne laisse aucun doute : le voilà le signal de détresse tant
guetté, scruté à la loupe, trahissant l'état de fébrilité du régime qui ne se
sent plus dans sa zone de confort habituel enfermée dans ses certitudes
funestes et sordides.
Docteur-la-mort est un homme réputé avoir l’échine souple, à tout moment et
suffisamment souple pour se plier à satisfaire les déshydratas d'un régime
mafieux, criminel, foncièrementcorrompu et despotique. Une figure emblématique
maléfique, oiseaux de mauvais augure lugubre et ténébreux du grand milieu des
barbouzes en col blanc, rompu dans l’exercice une machine froide et hideuse,
sans foi ni loi.
C’est un homme sulfureux au passé trouble et au comportement farfelu.
Caractéristiques particuliers : il fait tout dans l'excentrisme et
l'exubérance. Hystériquement odieux, d'une médiocrité sans commune mesure, ce
un véritable pantin qui n'a pas hésité une seule seconde à s'en prendre à une
grande dame respectable, à une citoyenne modèle, mère de famille modèle ,
ministre de la République, élue de la nation , dirigeante d'un journal de
gauche qui a pignon sur rue - l’Humanité - pour ne pas le citer qui a
largement contribué à écrire l'histoire glorieuse d'une nation – la France -,
dont la grandeur est mondialement reconnue.
N’est-elle pas ce pays des Lumières, cette terre de civilisation auteure des
textes fondateurs des droits de l'Homme et des citoyens, cette pionnière de
tant de valeurs que le Docteur-la-mort piétine, saborde, fracasse sous l'autel
d’une haine viscérale, d’une cupidité démoniaque, d’une voracité pandémique,
d’uneignorance primaire et d’une œuvre lamentable portant le sceau indéniable
d' un véritable goujat ?
Le parti communiste français traité avec autant de mépris est un parti qui
s'est honoré dans la résistance d’une manièrehéroïque. Il a contribué
héroïquement à libérer son pays sousl'occupation Nazi en prenant
courageusement les armes à la main, face à un ennemi redoutable, inhumain ,
diabolique et meurtrier, aussi nuisible, destructeur et détestable que celui
dont Docteur-la-mort loue ostensiblement ses services au mépris de la
souffrance du peuple comorien martyrisé.
Le parti communiste français qu’il peint -avec perfidie - aux couleurs sombres
de l'horreur, de la calomnie et de l’ absurditéa participé au gouvernement de
la France libre au côté du général de Gaulle pour restaurer les institutions
républicaines,contribuer à construire sa grandeur, à rendre au peuple Français
sa dignité pleine et entière et à la nation sa respectabilité. Le parti
communiste Français est l’artisan des droits sociaux nouveaux.
Le parti communiste français a lutté, sans aucune ambiguïté, -parfois les
armes à la main - pour la décolonisation du continent africain contre les
propres intérêts de son pays alors que le chef de la France libre disait haut
et fort que la France n’a pas d’ami mais des intérêts . Aujourd’hui encore ce
grand parti - épris de paix et de liberté -, dénonce avec force et panache,
dans l'hémicycle du Palais Bourbon, au cœur du parlement Français,
l'occupation illégale par l'ancienne puissance coloniale d’une partie
intégrante du territoire indépendant des Comores, pendant que son mentor Azali
Assoumani n'a eu de cesse de comploter contre les intérêts comoriens en bon
traitre comme Il s'est toujours révélé aux yeux du monde.
Dans ces moments particulièrement gravissime, les actes des parlementaires
français - à leur tète Mme Georges Buffet -,sont des atouts qui ouvrent des
meilleures perspectives et un bel horizon pour notre pays qui est au cœur des
enjeux du pétrole que Azali veut à tout prix avoir le contrôle de son
éventuelle exploitation ; ce qui ne constitue pas une chance pour l’avenir des
Comores.
Azali Assoumani n’est pas le meilleur allié des intérêts comoriens : c’est une
plaie puante, une calamité de l'histoire de notre pays. Alors lui le pantin du
régime despotique, comment peut - il vouloir prétendre donner des leçons aux
autres ? Sinon qu’il s’agit de l'hôpital qui se fout de la charité. Personne
ne peut lui en vouloir d'avoir tenté de vouloir réécrire l’histoire en sa
faveur : c’est le propre d’un escroc,d’un mercenaire fidèle à son profil et a
sa mission de renverser le cours de choses et défendre l'indéfendable.
Les faits reprochés à la dictature dirigée aux Comores par le colonel
putschiste Azali Assoumani sont objectivement établispar des rapports dûment
rédigés par les envoyés spéciaux des Nations Unies. Docteur-la-mort devrait
les connaître puisqu’il prétend abusivement être un diplomate dans ses moments
d’égarement. Ils sont à la disposition de tous… et les signalements à la CPI
et diverses plaintes déposées contre le dictateur sanguinaire Azali Assoumani
et ses collaborateurs pour crimes contre l'humanité résistent fortement contre
les tentatives des mercenaires envoyés pour tenter, à travers des insultes et
grossièretés, de les camoufler. Peine perdue
Kamal Abdallah
Conseiller spécial du CNT
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