MEA-CULPA MIMI VEKE La ville lumière de Mbae Trambwe est rattrapée par les événements de viols. Deux familles seraient récemment frappées p...
La ville lumière de Mbae Trambwe est rattrapée par les événements de viols. Deux familles seraient récemment frappées par ce crime Odieux: l'une aurait trouvé un arrangement avec le violeur et l'autre aurait porté plainte et saisi la cellule d'écoute dont le Président est originaire de Koimbani.
Un jeune écrivain de la ville du nom de Houssam Hassani aurait dénoncé à travers une vidéo ( que je n'ai pas visualisé) ces odieux crimes et l'absence de réaction du village contre ces violeurs. Ce jeune écrivain aurait dénoncé ce qui lui paraît être une silence complice des responsables du village, avec des mots grossiers, dit-on, qui auraient choqué et atteints la dignité des responsables de la ville de Koimbani. Ce qui est compréhensible, je m'y associe pour dénoncer la gène occasionnée.
La ville se défend n'être complice de RIEN et ne s'être jamais associée à quiconque pour protéger les auteurs de ces actes abominables, répugnantes et criminels. C'est ainsi que la ville aurait décidé de BANNIR Houssam Hassani et sa famille non pas pour avoir dénoncé les viols, mais pour les avoir associés par complicité aux responsables de la ville.
La ville mérite t-elle la qualification de ville VEKE ?
Arrivé à ce niveau d'information et dans un contexte particulièrement tendu où le pays entier dénonce les viols et les Crimes, la ville de KOIMBANI ne peut échapper à la règle malheureusement et prend donc la qualification de '' VILLE VEKE avec une étoile' pour trois raisons essentielles :
1. L'opinion nationale considère que ce dont Houssam Hassani a dénoncé est plus préoccupant en ce moment par rapport à l'honneur de la ville de Koimbani ou de ses personnes, fusent-elles importantes. Mais ici encore une fois, le pouvoir de l'honneur a pris le dessus sur les Crimes et les viols et cela n'est acceptable soit-elle ma ville natale. L'arbitrage aurait pu être fait autrement pour justement éviter de se mettre à dos toute l'opinion nationale.
2. Secondo, au 21 ème siècle, la jeunesse avertie refuse les pratiques de bannissement surtout lorsque celui-ci est prononcé contre un jeune écrivain qui exprime librement son opinion. Dans certains villes égales à Koimbani, un écrivain écrit et dit ce qu'il pense sans être inquiété. Il bénéficie même d'une certaine immunité. En plus, pour une question qui relève d'un individu en quoi la famille en est responsable au 21 ème siècle ?
3. KOIMBANI est réputée être la ville de Trambwe, le philosophe comorien du XVIII ème siècle, Koimbani, la ville civilisée où les 7 Ngazidja se réunissaient à la place Changani pour débattre et arbitrer les décisions importantes de l'île de Ngazidja, Koimbani, la ville des débats contradictoires, Koimbani, la ville représentée par feu Ali Soilihi à la Chambre des députés sous l'autonomie interne, Koimbani la ville qui a brûlé les urnes sous la dictature d'Abdallah et j'en passe...l'opinion se demande comment cette ville a pu descendre si bas ? l'opinion ne comprend pas que cette ville-lumière puisse arbitrer les propos tenus par Houssam par le bannissement.
Voilà, les 3 raisons en mon sens qui ont heurté l'opinion dans cette affaire. Ce dont il est question ici est criminel et c'est cela qui préoccupe l'opinion nationale et celle de la diapora. Le reste est estimée très marginale. La manière et la façon dont Houssam aurait véhiculé le message est condamnable, il aurait pu le dire autrement sans HEURTER ses covillageois mais cela ne doit pas occulter la vérité et la lumière de cette affaire : la vérité c'est que partout dans le pays, l'on ferme les yeux souvent sur des affaires graves de viols et de détournement de mineurs.
Les responsables des villes et villages doivent s'en saisir pour lutter contre ce FLÉAU en témoignant et en livrant ces agresseurs à la justice et à la cellule d'écoute.. C'est un phénomène national et aucun village ou ville n'échappent à la règle malheureusement.
Aujourd'hui c'est le tour de ma ville de KOIMBANI qui n'a pas pas finalement agi différemment que Mbambani même si le problème n'est pas le même. À Mbambani on a expulsé une famille victime de viol et à Koimbani on a banni un jeune (avec sa famille) qui a dénoncé le viol en accusant la ville en être complice, avec des mots grossiers qui auraient heurté la ville.
YAVO NARI KUBALI UKA SISI MA VEKE
Ahmadou MZE
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