Après un début de saison encourageant, Yacine Bourhane a fait le plein de confiance lors de la trêve internationale. Pour mieux décoller...
Après un début de saison encourageant, Yacine Bourhane a fait le plein
de confiance lors de la trêve internationale. Pour mieux décoller avec les
Chamois ?
Sur ce premier tiers de la saison, Yacine Bourhane a à peu près tout connu. Le
bon, déjà, avec un temps de jeu à la hausse, et une entame de saison réussie
où il a pris part à quatre des cinq premières journées. Puis le moins bon,
avec ce rouge juste avant la pause face au Paris FC (5e journée), synonyme de
coup d’arrêt. «
C’est très frustrant, parce que c’était un match très important pour nous,
et on a peut-être laissé filer des points à cause de ça. Moi, ça m’a freiné,
et j’ai perdu du temps
», souffle l’intéressé.
« Une meilleure osmose »Puis le bon à nouveau, avec une entrée remarquée face
à Caen, où sa belle frappe du gauche à l’entrée de la surface fut synonyme de
3-0 pour les Chamois. «
J’avais à cœur de montrer que j’avais peut-être fait une erreur, et je
voulais montrer un autre visage
», pose le milieu de terrain de 22 ans. Une entame de saison, pour le coup,
plutôt animée. Pourtant, il en faut plus pour rassasier le natif de
Noisy-le-Grand. «
Est-ce que je suis satisfait ? Oui et non. Oui, car j’ai plus de temps de
jeu que l’année dernière. Mais non, car j’en demande toujours plus, et je
pense que c’est pareil pour tout le monde. Je serai satisfait quand j’aurais
joué toutes les minutes possibles
», sourit-il.
Mais la cerise sur le gâteau, incontestablement, est arrivée un peu après
l’entame de cette saison de Ligue 2, avec des débuts en sélection des Comores
à la mi-octobre, lors d’un amical face à la Libye. Puis par deux résultats
positifs (un nul, une victoire) face au Kenya - une double confrontation à
laquelle il a pris une part active - qui rapprochent encore un peu plus cette
jeune sélection de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. «
Cela représente beaucoup, parce que pour le pays, il s’agirait de la
première qualification pour la CAN, pointe celui qui avait déjà été
sollicité par la fédération comorienne par le passé, sans avoir pu s’y
rendre. Le travail fait depuis des années paie. L’équipe se construit depuis
un moment, et il fallait le temps que ça prenne.
»
Alors, c’est avec le plein de confiance que Yacine Bourhane est revenu en
Deux-Sèvres pour aborder cette dernière ligne droite de l’année 2020. Avec un
match face à Dunkerque, ce samedi, qui peut ancrer encore un peu plus Niort en
haut de tableau. «
Quand on fait le bilan du début de saison, et qu’on regarde les victoires
et les défaites, on a peiné contre des équipes qui sont soi-disant dans
notre championnat, celui du maintien, comme à Pau ou Châteauroux. Ce sont
ces matchs qu’on doit mieux gérer et mieux aborder
», prévient le joueur formé au club.
Les Niortais, de leur côté, tenteront de surfer sur ce début de saison
emballant avec un collectif qui semble avoir trouvé la bonne formule. «
Il y a une plus grande connexion entre les joueurs, une meilleure osmose
», se félicite celui qui compte 50 matchs avec les Chamois. «
Collectivement, l’objectif premier est d’atteindre le maintien le plus vite
possible
», termine-t-il. Avec trois points en plus, et un match en retard, le tableau
serait déjà bien dégagé, tout de même...
Niort - Dunkerque, samedi à 19 heures.
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