Certes, l'inquiétude est immenses, l'attente est aussi longue, le comorien et le comorienne voudraient bien se réveiller un matin sa...
Certes, l'inquiétude est immenses, l'attente est aussi longue, le comorien et le comorienne voudraient bien se réveiller un matin sans le putschiste, un matin de bonheur, une journée de liberté, respirer un air de démocratie. On le comprend très bien et on a fait un pari pour réaliser vos souhaits, n'ayez pas peur!
Il est toutefois intéressant de comprendre la date de 23 novembre 2020 pour ne pas faire un amalgame. Cette date donnait à #Gozibi le plein droit de convoquer le collège électoral pour les élections présidentielles de 2021.
Celui-ci ignorant nos institutions, ignorant le peuple comorien et la tournante, ignorant les accords de Fomboni et la communauté internationale n'a rien réagi, en tout cas, jusqu' aujourd'hui. L'ultimatum des forces vives des Comores entra dans ce cadre pour inciter le dictateur à quitter le pouvoir par un issu un peu digne d'un vieux affamé du pouvoir.
A l'heure actuelle des choses, il semble non convaincu, en tout cas, aucune action ne se manifestait pour saisir l'occasion offerte par la loi et par les forces vives de la nation.
Il est très important, ici, de souligner que le combat contre la dictature du putschiste Azali Assoumani n'est pas l'oeuvre d'un parti ni des partis. Il n'est pas question de telle ou telle personne. On ne se bat pas pour le tour d' Anjouan ni de Mohéli. Nous nous battons scrupuleusement pour le respect des institutions comoriennes telles qu'elles sont établies à Fomboni, pour l'Etat de droit, c'est dans cette direction que la communauté internationale partage notre lutte.
"America is back", disait the US president elect Biden, devant son équipe, mardi 24 novembre 2020. Oui, mes chers compatriotes, nous aussi, on peut dire Comoros will be back, Insh'Allah.
MMADI MALIK HAKIM
COMMENTAIRES