LES TAGS FONT MAL A COLONEL « Pourquoi se cacher pour taguer les murs, si on n'a pas peur ? », Cette question est la pure idiotie de la...
« Pourquoi se cacher pour taguer les murs, si on n'a pas peur ? », Cette question est la pure idiotie de la semaine. Depuis quand on tague ou écrit sur des murs à ciel ouvert ? Certainement, ceux qui crachent cette phase n’ont aucune notion en matière de lutte contre une dictature. Il faut que l’on sache que même s’il est arrogant et méprisant à des situations à d’autres, mais colonel Azali, ne prend pas ces tags à la légère.
Il sait de quoi s’agissent-ils. Ça lui crame le talon et le crâne. Lui qui sait très bien que même dans ces unités des gendarmes envoyés pour effacer ces écrits sur les murs, peut se trouver quelques uns qui ont sécurisé et protégé les tagueurs lors du fait. Le colonel comprend très bien que la situation ne lui est pas favorable en ce moment et l’heure n’est plus aux youyous. La grande partie du peuple comorien veut son départ.
Ce message (tags) perce son fond... peureux comme il est toujours. Les douleurs nées de l’exécution de commandant Fayçal, major Moutu, Salim Nassor... nées de mépris à la famille de H.Gazon, à l'humain et à la ville d'Ikoni, font bouillonner le sang du peuple. Sa mauvaise gestion, les vols, les chasses à l’homme, la liberticide, la destruction de l’Etat... deviennent du carburant pour un mouvement de contestation du peuple en ce moment.
L’ordre envoyé à ses préfets pour fermer les plages n’ont rien avoir avec le Covid-19. Ses pèlerinages à Anjouan illustrent. Mais seulement la crainte... S’il s’agite, c’est pour essayer d’étouffer sa peur, mais rien à faire. Un tyran est toujours peureux. C’est pour cela, qu’il tue tous ceux qui bougent. Et enferme ceux qui parlent. Et les tags lui font mal. Très mal.
Par Said Yassine Said Ahmed
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